À sa quatrième saison chez les Knicks de New York, voilà que Julius Randle pourrait être sur son départ. Son nom a été relié à celui du Heat de Miami, cette semaine.
En entrevue avec Sean Deveney du site Heavy.com, un membre anonyme de l’état-major dans une franchise de la NBA a estimé que l’ancien All-Star pouvait être transigé en Floride puisqu’il correspondrait bien aux besoins de l’entraîneur Erik Spoelstra.
« Miami est probablement la grosse équipe qui va vouloir un power forward et il serait au moins intéressant là-bas avec Bam [Adebayo] et Jimmy Butler. »
– Exécutif de la NBA anonyme
Vainqueur du titre de Joueur le plus amélioré dans la NBA en 2020-2021, Randle a fait des fracas à sa deuxième année à New York. Il a toutefois légèrement ralenti au cours de la dernière campagne, et semble en voie de récolter un score similaire cette saison.
En 13 parties jusqu’à maintenant en 2022-2023, le 7e choix du repêchage 2014 présente un rendement de 20.8 PTS, 9.1 REB et 3.4 AST. C’est pratiquement la même chose que l’an dernier.
Officiellement, le directeur général Scott Perry n’a pas publiquement manifesté la volonté de concocter un échange où le power forward de 27 ans est impliqué. La suggestion du Heat est – justement – purement suggestive.
Avec une valeur de 23,8 M$, qui augmente graduellement sur une période de quatre saisons (incluant une option de joueur en 2025-2026), le principal intéressé devient difficile à bouger. Du moins, si le retour n’est pas assez volumineux sur le plan de la masse salariale.
Pour faire l’acquisition de ses services, Miami devra donc au moins se débarrasser d’un gros contrat, mais il est ardu de voir comment on peut laisser filer Butler, Bam ou Tyler Herro. Ce sont Kyle Lowry ou Duncan Robinson qui risquent de prendre le chemin inverse dans ce scénario.
Actuellement, le Heat connaît un très lent début de calendrier. Avec une fiche négative de 6 victoires contre 7 défaites, il tient le 10e rang dans la conférence de l’Est. Si les séries commençaient demain, ils auraient la dernière place du play-in.
Julius Randle à Miami, c’est improbable. Mais si les problèmes persistent et que le Heat ne s’améliore pas assez à son propre goût, c’est une avenue à explorer.
