Même s’il ne terminera (à moins d’un revirement de situation magistral) pas premier dans la course pour le titre de Recrue de l’année, Anthony Edwards peut se vanter d’avoir un bel impact sur le terrain. Présentement dans sa meilleure passe de la saison, le premier choix du dernier repêchage s’en donne à cœur joie ces temps-ci.
À seulement 19 ans, l’ancien joueur étoile de l’université Georgia a inscrit son sommet en carrière pour le plus points (34) en un seul match, dimanche contre les Trail Blazers. Cette performance s’inscrit dans la même optique que les quatre précédentes ; toutes de belles sorties pour le small forward partant des Wolves.
Enregistrant en moyenne 25.0 PTS, 5.2 RPG, 2.2 APG et 2.0 SPG au cours des cinq dernières rencontres, il paraît bien. Le gros problème qui se cache derrière ces beaux chiffres « de base » est celui qu’on retrouve chez la grande majorité de joueurs recrues, soit l’efficacité.
Edwards a beau inscrire 15.8 points par match cette saison, il le fait sur avec un taux de réussite absolument atroce. Réussissant seulement 38.1% de ses tentatives de tir (31.5% derrière la ligne des trois points), celui qu’on surnomme Ant-man n’a rien d’héroïque en termes de productivité pure et dure.
Il prend 15,4 tirs par soirée de travail et marque à peine autant de points. C’est problématique. Encore des doutes ? Il suffit de jeter un coup d’œil à sa cote offensive pour le constater. S’élevant à 95, sa note se situe 16 points en dessous de la moyenne de la NBA – une différence considérable.
C’est une tendance qui se remarque par ailleurs un peu partout chez les Timberwolves. La cinquième pire équipe de la ligue quant à la cote offensive, ce n’est même pas un changement d’entraîneur au mois de février qui aura changé la donne.
Le Minnesota est un club médiocre qui voit ses joueurs principaux trop souvent touchés par des blessures ou des mesures protocolaires pour fournir une quelconque forme de résistance à ses adversaires dans la NBA. Avec sa fiche de 9-30, la troupe désormais dirigée par Chris Finch croupît au dernier rang de l’association.
Il en reste qu’il faut souligner les bons coups, surtout qu’ils sont peu nombreux lorsqu’on parle des Timberwolves. Il faut donc le dire – Anthony Edwards traverse une belle séquence.