En 2014, l’ancienne vedette de la WNBA Becky Hammon est devenue la première femme à obtenir un poste à temps plein au sein d’une équipe de la NBA, avec les Spurs de San Antonio. Ayant bénéficié de près de sept ans auprès de Gregg Popovich, Hammon se dit prête à être aussi la première femme à être entraîneuse-chef.
C’est ce qu’elle a affirmé dans le cadre d’une apparition dans la série de NBC « Inspiring America : The 2021 Inspiration List », diffusée au moment de cette publication sur la chaîne américaine.
« Les gens n’aiment pas ce qui est nouveau et différent. C’est inconfortable. C’est un gros risque. Quelqu’un va avoir à prendre cette chance. D’un côté, je sens que ça peut se faire dans un an, mais d’un autre, ça pourrait n’être que dans 10 ans. Je ne suis pas certaine. Mais ce dont je suis sûre, c’est que je serai prête. »
– Becky Hammon, à propos d’embaucher une femme comme entraîneuse-chef.
Lorsque Hammon a reçu le poste d’assistante à Popovich en 2014, elle était la première femme à occuper à temps plein un tel rôle dans l’une des quatre grandes ligues de sport professionnel en Amérique du Nord. Elle a également marqué l’histoire plus tôt cette saison en étant la première femme à diriger un match d’une équipe de la NBA lorsque Popovich a été éjecté d’une rencontre face aux Lakers en décembre.
Ce dernier, lorsque questionné à propos de l’apport de son assistante l’an dernier, n’avait que de bons mots à dire à son endroit.
« Nous n’avons pas embauché Becky pour passer à l’histoire. Elle l’a mérité. Elle est qualifiée. Elle est incroyable dans ce qu’elle fait. Je la voulais comme collègue en raison du travail qu’elle fait. Et elle se trouve à être une femme, ce qui devrait normalement ne pas faire de différence (…) »
– Gregg Popovich
Quelques années après son embauche par les Spurs, Hammon a ouvert la voie aux entraîneuses dans la NBA. Il y a maintenant six femmes qui occupent un poste d’adjointe au sein du personnel d’entraîneurs de l’une des 30 équipes de la ligue.