La saison 2021-2022 vient à peine de tirer le rideau sur sa première semaine d’activités que les sites spécialisés commencent déjà à publier des repêchages simulés (mock drafts). Si on leur accorde généralement moins d’importance à ce stade-ci du calendrier, on a une bonne raison de s’y attarder cette année.
Pourquoi? C’est que le jeune Bennedict Mathurin, athlète né à Montréal en 2002, est actuellement classé comme un choix de loterie par l’expert en repêchage Jonathan Wasserman, de Bleacher Report.
Dans la plus récente chronique de Wasserman, qui date du 22 octobre, le shooting guard de l’université de l’Arizona occupe le huitième rang – et se retrouverait hypothétiquement chez les Timberwolves du Minnesota. Cela ferait de lui le premier Québécois de l’histoire à être sélectionné dans le top 10, et même durant la loterie.
Le voyant comme un spécialiste des tirs pouvant aussi créer une coupe vers le panier à un-contre-un, Wasserman tient le Montréalais en haute estime et le considère prêt à faire le saut chez les pros.
« Sa carrure (6 pieds, 6 pouces, 210 livres), son explosivité et sa forme de tir ont déjà créé une fondation prometteuse pour un espoir à sa position dans la NBA. Cette saison, il a gagné plus d’opportunités de faire des jeux à partir de son dribble et il pourra montrer aux recruteurs qu’il peut générer sa propre offensive. »
Jonathan Wasserman, Bleacher Report
À sa première saison dans la NCAA l’an dernier, celui qui est désormais un sophomore a accumulé des moyennes de 10.8 PTS, 4.8 REB et 1.2 AST en 26 matchs, dont 12 départs. Faisant partie de la conférence du PAC-12, il affronte régulièrement de grandes écoles – ce qui est formateur en vue de la prochaine étape de son cheminement athlétique.
Évidemment, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. En ce sens, rien ne garantit à l’ancien du programme Brookwood Elite et de la NBA Academy une place au sein de la loterie, tant et aussi longtemps qu’elle ne se sera pas encore déroulée.
Mais comme en démontrent à la fois les commentaires qu’on fait à son endroit et la manière dont il produit tout en sachant qu’il lui reste une bonne marge de potentiel non-exploité, disons qu’il est sur la bonne voie.