Brad Stevens a refusé 70 millions de l’université de l’Indiana

Brad Stevens a refusé 70 millions de l'université de l'Indiana

En résumé

Stevens préfère rester avec les Celtics, dans la NBA.

S’étant récemment départie de son entraîneur de basketball, l’université de l’Indiana n’a pas peur de dépenser pour attirer le prochain candidat. Elle a voulu tenter son coup dans la NBA en cognant à la porte de Brad Stevens, mais s’est fait montrer la sortie assez rapidement.

Comme l’informateur d’ESPN Adrian Wojnarowski l’a indiqué sur le plateau de l’émission NBA Countdown, l’école « était préparée à lui offrir sept ans, 70 millions de dollars » pour que le natif de Zionsville en Indiana prenne la tête de son programme de basket.

Stevens, qui dirige les Celtics depuis son arrivée dans la ligue en 2013, n’a pas manifesté d’intérêt pour le poste. Visiblement, ce n’est pas l’argent qui l’intéresse, puisqu’il a empoché un total de 22 millions sur ses six premières années à Boston. Il quitterait pour la NCAA en un clin d’œil si l’attrait monétaire était au sommet de sa liste de priorités, mais ce n’est pas le cas.

Tenant une fiche de 349-272 (.562) en 612 matchs à la barre de son équipe, Stevens est considéré comme l’un des bons entraîneurs de l’association. Même s’il n’a jamais été Entraîneur de l’année, le travail qu’il fait au Massachussetts est remarquable.

Mais il compte tout de même de l’expérience en première division collégiale – et c’est entre autres pourquoi les Hoosiers ont pensé à lui. Avant de rejoindre les Celtics, l’homme qui a aujourd’hui 44 ans s’est occupé des Bulldogs de Butler pendant sept saisons, de 2007 à 2013.

Reste qu’un retour aux sources, ce n’est pas ce qu’il veut en ce moment.

Mauvaise nouvelle pour l’université, qui a terminé la saison 2020-2021 au dixième rang de la conférence Big Ten avec une fiche de 12-15.

Bonne nouvelle pour les Celtics, qui tiennent actuellement la quatrième place dans l’Est grâce à leur dossier de 31 victoires, 26 défaites.

William Thériault

Journaliste pigiste pour La Presse, William s'implique pour AlleyOop360 depuis sa création, en mai 2019. Il anime l'émission homonyme à BPM Sports et travaille également au FM 107.7 Estrie à Sherbrooke. Le basketball, c'est son amour de jeunesse.

William Thériault

Journaliste pigiste pour La Presse, William s'implique pour AlleyOop360 depuis sa création, en mai 2019. Il anime l'émission homonyme à BPM Sports et travaille également au FM 107.7 Estrie à Sherbrooke. Le basketball, c'est son amour de jeunesse.

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