L’acquisition de Carmelo Anthony des Blazers de Portland semble être l’un des bons coups de la saison 2019-2020. En effet, sa formation peut désormais compter sur un vétéran bourré de talent en sortie de banc qui peut également prendre les choses en mains en fin de rencontre. Son apport va cependant bien au-delà des points marqués, même si le principal intéressé a trouvé le moyen de marquer à profusion d’une nouvelle façon dans les dernières années.
Bien que ces statistiques ne prennent pas en compte la rencontre d’hier soir, elles démontrent tout de même l’importance qu’un joueur comme Melo apporte à une équipe qui lutte pour les séries. Puisqu’il joue moins, ses statistiques totales semblent moins reluisantes, mais lorsqu’on rapporte celles-ci sur un total de 36 minutes on remarque que l’Américain de 36 ans n’a pas aussi bien performé depuis son départ des Knicks en 2017.
Grâce à ses 13 points face aux Celtics hier soir, il ne lui en manque plus que 10 pour surpasser Elvin Hayes et s’emparer du 10e rang des meilleurs marqueurs de tous les temps.
En date d’aujourd’hui, les 40.3% de réussite du périmètre d’Anthony constituent un sommet personnel en carrière en une seule saison, et ce n’est pas parce qu’il tire moins qu’à l’habitude. Toujours sur une base de 36 minutes, Melo tente près de 7 tirs à 3 points par match, tandis que sa moyenne en carrière est tout juste sous les 4 tentatives du centre-ville. Il tire donc plus souvent à 3 points et il réussit ce tir plus souvent. Sa cote offensive (111) est d’ailleurs la troisième meilleure de sa carrière.
Son jeu s’est transformé au cours des dernières années, lui qui tente plus de 41% de ses tirs du périmètre cette saison alors que ce pourcentage dépasse à peine les 20% pour l’ensemble de sa carrière. Anthony a littéralement changé sa façon de jouer pour permettre à son corps de suivre la cadence et demeurer un joueur d’impact. Une transition qui fonctionne très bien pour lui avec la troupe de Terry Stotts.