Bienvenue dans la toute première édition de la Chronique du partisan. À travers cette nouvelle série de chroniques, vous pourrez suivre les équipes favorites de nos rédacteurs par l’entremise de textes teintés du fanatisme qui nous anime. Bref, une chronique écrite par le partisan en nous, pour les partisans d’entre vous. Le coup d’envoi est ainsi donné par notre fan fini des Celtics Manuel Villeneuve, qui pour le temps d’un texte vous emmène dans son univers où le TD Garden de Boston est lieu de culte.
Tous les éléments semblent en place pour que l’espoir renaisse dans la ville de Boston. Jayson Tatum a complété sa transition du statut de jeune prometteur vers celui de joueur étoile. Jaylen Brown s’est présenté à Orlando avec la carrure d’un jeune homme prêt à défendre Giannis Antetokounmpo. Gordon Hayward est plus en santé que jamais après quatre mois de repos suivant ses meilleurs moments dans l’uniforme vert. Daniel Theis a maintenant des abdominaux taillés au couteau… mais qu’en est-il du point guard partant, l’homme à 140 M$ en charge de distribuer le ballon dans l’offensive de Brad Stevens?
Kemba Walker est le seul joueur des Celtics figurant sur la liste des blessés depuis le retour à l’entraînement dans la bulle d’Orlando. En fait, il est l’un des seuls joueurs de la NBA à avoir joué le dernier match de son équipe en mars dernier et à pratiquer de façon limitée quatre mois plus tard.
La question est donc légitime : que se passe-t-il avec Kemba et est-ce le temps d’appuyer sur le bouton panique? Évidemment, Brad Stevens vous dira que non :
Selon mon humble avis, l’échéancier mis en place pour la remise en forme de Walker n’est pas l’enjeu qui devrait inquiéter les partisans des Celtics. En effet, Brad Stevens ne fait que citer l’évidence : Kemba prend les choses prudemment afin de pouvoir jouer autant de minutes qu’il le pourra lors des matchs de séries. N’est-ce pas le plan par défaut chaque fois qu’un joueur arrive dans le tournoi éliminatoire avec de l’usure sur les pneus?
Le vrai problème, c’est le fait que Kemba ait besoin de cette période de remise en forme. Le fait qu’après quatre mois pour soigner une blessure qui avait été annoncée comme mineure, le point guard vedette ne participe qu’à un entraînement sur deux. Voilà ce qui me chicote, et non la question de savoir s’il sera encore limité lors des matchs importants. Pourquoi? Parce que j’ai vu Kyrie Irving dépérir devant mes yeux en raison d’étranges blessures récurrentes. Parce que je crois fermement qu’à 30 ans, une blessure « mineure » qui prend quatre mois à soigner représente un inconfort qui n’est pas près de disparaître.
Bref, la présence de Marcus Smart tient mon doigt éloigné du bouton panique pour l’instant, mais laissez-moi vous dire que les récentes nouvelles concernant Kemba me font remettre en doute les sentiments que j’éprouvais quant au contrat qui le lie aux Celtics jusqu’en 2024.