DeMar DeRozan, des Spurs de San Antonio, pense que les règles imposées par la NBA, lors du retour en jeu, sont totalement absurdes. Il n’est pas le premier à le dire tout haut, et ne sera sûrement pas le dernier, au cours des prochaines semaines.
La liste des joueurs qui remet en doutes les restrictions imposées par la NBA, dans le cadre du retour au jeu, s’allonge de jour en jour. Nous avons vu Damien Lillard, récemment, déclarer qu’il ne pensait pas que les joueurs respecteront le couvre-feu et l’interdiction de s’aventurer en dehors de la « bulle » instaurée par la NBA, à Disney.
DeRozan, pour sa part, pense que la longue liste de règles et restrictions rédigées par la ligue dans le cade du retour au jeu, mise sur place en consultation avec les autorités sanitaires et citée comme exemple à suivre, est totalement absurde et ironique, compte tenu du fait que la nature du jeu les empêchera de respecter tout concept de distanciation sociale, tant prêché par les autorités.
Une règle bien particulière semble complètement loufoque, à ses yeux : après chaque partie de cartes, les joueurs devront jeter le jeu de cartes aux poubelles. Voici d’ailleurs d’autres règlements, inscrits au guide de 113 pages remis aux joueurs, qui vous feront peut-être sourciller, alors que les joueurs passeront près d’une heure à tous les deux jours, à batailler dans le feu de l’action :
- Interdiction de douches après la partie, jusqu’au retour à la chambre d’hôtel
- Interdiction de passer du temps ensemble, dans les chambres d’hôtel
- Interdiction de toucher son protecteur buccal
- Interdiction de « high-fives », « fist bumps » ou autres
- Interdiction de partager les serviettes ou vêtements
Ces dernières années, DeRozan a dû affronter différents problèmes de santé mentale, et il pense que la transition d’un retour au jeu sera difficile, autant au psychologique que physique, après des mois passés confiné à la maison, entouré de sa famille.
Encore une fois, il sera intéressant de voir jusqu’à quel point les joueurs pourront maintenir la discipline militaire exigée, lors du retour au jeu en Floride, dans un État américain qui fait face à une recrudescence aigüe du COVID-19.
Ja Morant aurait ajouté 12 livres de muscles à sa charpente :