Le directeur du documentaire The Last Dance a raconté son expérience difficile par rapport au processus d’entrevue avec Dennis Rodman.
Tel que démontré dans le documentaire, Dennis Rodman est un homme unique qui se doit d’être traité de manière unique. C’était le cas lors de ses années chez les Bulls, et c’est encore le cas selon le directeur de The Last Dance, Jason Hehir.
En effet, Hehir était de passage au Jalen & Jacoby Show où il a raconté son expérience très particulière avec Dennis Rodman dans le cadre des entrevues servant au documentaire :
« Avec Dennis Rodman, c’est un peu comme essayer d’interviewer un chat sauvage, il ne regarde jamais au même endroit. Chacune de ses phrases revenait à Kim Jong Un et comment il passerait dans les livres d’histoires. « Non, on parle des Pistons, pas de la Corée. Reste avec moi. »
Nous lui avons couru après pendant des mois pour obtenir l’entrevue. Il arrive deux heures en retard […] il me demande « c’est pour quoi déjà? ». Je lui dis « c’est une entrevue documentaire de dix heures sur tes coéquipiers des Bulls, on te l’a dit plusieurs fois » et il me répond « d’accord je vous donne dix minutes ». J’ai onze pages de questions pour lui avec environ une heure prévue pour chacune des pages et il veut faire ça en dix minutes!
Il finit par s’asseoir, je commence à lui poser des questions et il me dit « j’ai besoin d’un sous-marin au thon de chez Subway et d’une camomille »[…] On lui a apporté tout ce qu’il voulait et finalement il est resté pendant trois heures, mais c’est un gars difficile à interviewer. »
– Jason Hehir via The Jalen & Jacoby Show
Ceux qui ont écouté les premiers épisodes du documentaire ne seront pas surpris d’apprendre que Rodman était un cas particulier pour la production, mais ces révélations sont tout de même très cocasses. Chapeau à l’équipe pour avoir obtenu un produit final qui ne reflète aucunement les difficultés éprouvées avec le coloré personnage.
Voici l’entrevue donnée par Jason Hehir au Jalen & Jacoby Show :