Dennis Rodman : «J’aurais pu être un dealer de drogue»

Dennis Rodman : «J'aurais pu être un dealer de drogue»

En résumé

La nouvelle paire d’épisodes du documentaire The Last Dance est finalement disponible sur Netflix, et elle ne déçoit pas. L’emphase sur Dennis Rodman teintait l’ambiance de l’épisode 3, en particulier, nous donnant droit à d’innombrables citations et histoires de l’ancien champion capteur de rebonds. On en apprend aussi sur la surprenante vie de l’excentrique Rodman, ... Lire plus

La nouvelle paire d’épisodes du documentaire The Last Dance est finalement disponible sur Netflix, et elle ne déçoit pas. L’emphase sur Dennis Rodman teintait l’ambiance de l’épisode 3, en particulier, nous donnant droit à d’innombrables citations et histoires de l’ancien champion capteur de rebonds. On en apprend aussi sur la surprenante vie de l’excentrique Rodman, qui aurait bien pu emprunter d’autres sentiers au lieu de devenir une vedette de la NBA.

Dans sa petite ville du New Jersey, un jeune Dennis Rodman était exposé au monde sans merci du crime et de la drogue, dans lequel il aurait facilement pu s’engouffrer. Cependant, l’homme à la personnalité farfelue a réussi à garder la tête haute et les yeux rivés sur un avenir meilleur.

Rodman sait qu’il « aurait pu devenir dealer de drogue » ou qu’il « aurait même pu être mort. » Il ajoute qu’il « ne sait pas pourquoi il n’a jamais rien fait de tout ça, mais il ne l’a simplement jamais fait. »

Les moyens ou légers amateurs de basketball qui avaient hier et aujourd’hui les yeux rivés sur la nouvelle parution de The Last Dance ont pu être choyés par tous les détails inédits qui faisaient surface à propos de Dennis the Menace.

Pour ces partisans qui n’étaient pas déjà familiers avec le joueur des Bulls, ils étaient exposés à une belle surprise face à la pure folie de Dennis Rodman. Même pour les fans plus avides de basketball qui connaissaient déjà D-Rod et son parcours atypique qui a tout cassé dans la NBA, certaines surprises leur étaient aussi réservées.

Par exemple, nous apprenions tous pour la première fois comment le trajet professionnel de Dennis l’a vu s’unir avec les Bulls de Chicago. L’anecdote un peu cocasse racontée par Phil Jackson témoigne parfaitement de la nonchalance que l’athlète démontrait hors du terrain.

Phil Jackson : « Dennis, veux-tu venir jouer pour les Bulls? »

Dennis Rodman : « Je m’en fous. Peu importe, que ce passe-t-il? »

C’est drôle de voir comment le surnommé The Worm avait aussi facilement accepté de changer de camp pour venir s’installer à Chicago puisque l’ancien des Pistons avait une rivalité particulière avec Michael Jordan et sa troupe.

Il faisait partie intégrante des fameuses années des Bad Boys Pistons à Détroit qui ont mérité leur popularité par le biais de leur dureté, leur agressivité et leur amalgame de fortes personnalités, lors des années 1980.

Rodman a même avoué qu’avant de rejoindre l’ennemi pour venir aider à compléter le deuxième « three-peat », lui et son club avaient une stratégie bien spéciale pour mettre des bâtons dans les roues de leurs rivaux de conférence. Ils l’appelaient la Jordan Rule

« Chuck Daly (entraîneur-chef des Pistons à l’époque), a dit que c’était la Jordan Rule. Chaque fois qu’il (Michael Jordan) se rendait au panier, nous devions le foutre par terre. Lorsqu’il se dirigeait au panier, il ne parviendrait pas à dunk. Nous allions le frapper pour qu’il se retrouve sur le parquet, nous essayions carrément de blesser Michael physiquement. »

– Dennis Rodman

L’emploi de cette stratégie violente est du Bad Boys Pistons tout craché. Un plan d’attaque qui ne passerait pas dans la NBA d’aujourd’hui, mais c’était une ère différente. De plus, cette identité qui désignait la ville de Détroit au fil des années 1980 a permis à Dennis Rodman, Isiah Thomas, Joe Dumars, Bill Laimbeer et compagnie de se retrouver au sommet du monde pour deux ans en remportant les championnats de 1989 et de 1990.

Rodman a ensuite apporté dans ses bagages cette expérience de vainqueur jusqu’en Illinois où il agissait comme l’une des pièces maîtresses du plan de Phil Jackson de 1995 à 1998, avant que tout ne soit démantelé.

Lors de son séjour de trois ans au sein de la concession des Bulls, Rodzilla récoltait en moyenne 5.2 PTS, 15.3 REB et 2.8 AST par match. Vous pouvez visionner les épisodes 1 à 4 du documentaire The Last Dance qui explorent plus en détail le dossier Rodman, disponibles sur Netflix au Canada.

– Aaron Gordon en avait encore sur le cœur après sa défaite au concours de dunk :

https://alleyoop360.com/2020/04/27/aaron-gordon-sort-un-disstrack-contre-d-wade/

– L’ère BBB est terminée :

– Les Bulls actuels souhaitent prendre une nouvelle direction :

https://alleyoop360.com/2020/04/27/les-bulls-engagent-un-canadien-comme-dg/
Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

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