Les Blue Devils de Duke ont récemment chuté en dehors du top 25 de l’Associated Press, marquant la première fois depuis 1961 qu’aucun de Duke, Kentucky et North Carolina ne figure dans le classement.
Nous vous avions parlé, avant la saison, de l’époque révolue des Blue Bloods. Pour faire une histoire courte, nous avions analysé les dernières cuvées de recrutement pour en venir à la conclusion que les programmes majeurs, soit Duke, Kentucky, North Carolina et Kansas, semblent perdre le monopole du recrutement en ce qui a trait aux espoirs de premier plan.
Seulement deux mois plus tard, ce changement dans l’état des forces est déjà observable.
D’abord, il y a Kentucky qui, à 4 victoires et 8 défaites, risque de rater le March Madness pour la première fois depuis 2013 s’ils ne redressent pas le bateau lors des prochains mois. Puis, il y a North Carolina et Duke : deux formations qui siègent au milieu du classement de l’ACC avec des fiches de 8-5 et 5-4, respectivement. Bref, aucune de ces trois formations n’est digne d’une place dans le top 25 de l’Associated Press, et ce, pour la première fois depuis 1961 :
Tel que mentionné ci-haut, l’Associated Press ne classait autrefois que les 10 meilleures équipes au pays, c’est donc dire que l’exclusion de Duke, Kentucky et North Carolina du top 25 cette année est pratiquement une première dans l’histoire de la NCAA.
Imaginez ce dont un March Madness sans les trois Blue Bloods aurait l’air! Étrange? Certes, mais il s’agirait d’un point tournant dans l’histoire du circuit universitaire américain. Évidemment, la saison est encore jeune et la formation de North Carolina a ce qui faut pour rebondir, mais nous assistons tout de même à une année historique dans la NCAA et ce retour à la parité est une excellente nouvelle pour les partisans.