En cette ère des médias sociaux, l’image publique des athlètes professionnels n’est plus rattachée uniquement au branding de leur équipe. Une grande partie de ces athlètes ont désormais leur propre plan d’affaires et commercialise leur propre image de marque.
Ici à Montréal, nous avons été aux premières loges du développement de l’image commerciale de P.K. Subban, qui n’hésitait pas à s’afficher aux couleurs de sa marque privée, que ce soit après les entraînements, après les matchs et sur les médias sociaux. Subban semblait vouloir se dissocier de la marque du Canadien de Montréal, et certains diront même que cela aura contribué à son départ de Montréal.
De nos jours, on assiste à l’hyper-commercialisation de la personne derrière le chandail aux couleurs de l’équipe, par le biais de son compte Instagram, Twitter ou Snapchat, qui permet à l’athlète de se forger une personnalité publique complètement indépendante de son employeur.
Historiquement, l’exemple le plus concret, et le modèle d’affaires par excellence auxquels tous les athlètes aspirent, est sans contredit celui de Michael Jordan, employé à temps plein des Bulls de Chicago, mais également le porte-étendard par excellence de la marque Nike. De surcroît, MJ est parvenu, au fil des ans, à bâtir une machine commerciale redoutable derrière sa propre marque de commerce, Air Jordan (devenue Jordan ouJumpan), qui vaudrait aujourd’hui plus de 10 milliards de dollars. Oui, milliards.
Plus récemment, Tom Brady, considéré désormais, par plusieurs, comme étant le plus grand quart-arrière de tous les temps, nous a démontré un certain flair dans les monde des affaires, avec sa marque très forte et très présente sur les médiaux sociaux, TB12. Merch, suppléments nutritionnels, livres de recettes…tout y passe.
Est-ce que cela veut dire que tous les athlètes qui parviennent à se hisser au sommet de leur sport, réussissent forcément à bâtir un empire commercial? Le succès sportif dans leur ligue respective est-il garant d’un succès commercial à l’extérieur? Loin de là. Des joueurs NBA comme Allen Iverson, Carmelo Anthony et Dwayne Wade, pour ne nommer que ceux-là, ont bien tenté d’établir un brand personnel, mais ont connu un succès mitigé. Qu’est-ce qui fait donc la différence? Serait-ce peut-être l’aspect « urban appeal« ? Une question de charisme? Serait-ce uniquement une question de s’entourer des bonnes personne ou bien purement de la chance et du timing?
Ja Morant semble sur la bonne voie, avec une présence électrique sur les médias sociaux, soutenue par des performances explosives sur le terrain, des clips de dunks monstrueux sur YouTube et Instagram, une personnalité intéressante, et faut le dire, un jersey qui crache le feu et qui explose sur l’écran.
Tous ces facteurs semblent pouvoir créer la combinaison parfaite pour permettre à Morant, superstar en devenir, de connaître un certain succès commercial, et le voilà qu’il nous dévoile finalement son logo:
Morant et plusieurs autres joueurs aurait utilisé le temps passé en quarantaine, ces derniers mois, afin de travailler sur leur image de marque et d’élaborer certains concepts commerciaux. Ja Morant est peut-être le premier d’entre eux à révéler son logo, mais on assistera sûrement à un déluge de nouvelle merch, ces prochains mois, de la part de différents athlètes. Le nom de Zion Williamson nous vient à l’esprit…
Et selon vous, quel est le logo le plus sous-estimé de tous les temps, parmi les athlètes de sport professionnels? Donnez-nous vos choix dans la section des commentaires!