Alors que les Knicks sont l’une des deux seules équipes de la NBA à ne pas s’être prononcé sur la crise au États-Unis, le propriétaire James Dolan a défendu la décision de son organisation de rester dans le silence.
La NBA s’est uni de manière remarquable jusqu’à maintenant dans le dossier George Floyd. Joueurs comme organisations, tous s’entendent sur l’importance d’utiliser leur plateforme afin de dénoncer les inégalités sociales aux États-Unis… en fait, tous sauf les Knicks.
La formation de New York, tout comme les Spurs de San Antonio, n’a toujours pas émis de communiqué depuis le mort de George Floyd lundi le 25 mai. Les Spurs, eux, comptent au moins sur l’entraîneur Greg Popovich pour mener la charge, mais chez les Knicks? Un lourd silence radio que les joueurs et employés de l’organisation digèrent très mal selon Pablo S. Torre d’ESPN.
Voici la réponse de James Dolan dans un email envoyé à tous les employés de la compagnie MSG :
« […] En tant que compagnies dans le domaine du sport et divertissement, nous ne sommes pas plus qualifiés que quiconque pour offrir notre opinion sur des problèmes sociaux. Ce qui compte est la manière dont nous fonctionnons. Nos compagnies sont engagées à préserver nos valeurs, ce qui inclue le maintien d’un lieu de travail où le respect règne pour tous, cela ne changera jamais. »
James Dolan
Toujours selon Pablo S. Torre d’ESPN, des dizaines d’employés auraient tenu une rencontre à l’insu de James Dolan pour discuter de l’approche prônée par la compagnie.
Bref, James Dolan est pris dans un cul-de-sac. Son silence, de même que son raisonnement pour expliquer la position de l’organisation, semble très mal passer entre les murs du Madison Square Garden, avec raison. L’homme d’affaire n’en est d’ailleurs pas à sa première controverse et les partisans étaient nombreux à l’inciter à vendre l’équipe la saison dernière. Est-ce cette fois la goûte qui fera déborder le vase?