La ville de New York a un besoin désespéré de meilleure orientation. Depuis le départ de Carmelo Anthony, personne n’a réussi à rediriger la franchise des Knicks vers le droit chemin, ni entraîneurs, ni joueurs étoiles. Il est grand temps de reléguer au passé l’espoir de reconstruction par le biais de super étoiles. Ça commence avec un état-major patient et compétent, et un entraîneur-chef de qualité. Alors que Tom Thibodeau était au sommet de la liste des coachs prioritaires des Knicks, voilà que Jason Kidd, présentement entraîneur adjoint de Frank Vogel aux Lakers, joint la partie.
Marc Stein du New York Times et d’ESPN rapporte que la concession new-yorkaise a la permission d’offrir une entrevue à Kidd, pour le poste vacant (depuis déjà plusieurs mois, suivant le départ de Mike Miller) derrière le banc du club.
L’enquête des Knicks, qui étudient leurs options en conférences vidéos depuis quelques semaines, incluent plus d’un nom connus du circuit NBA. Notamment, les Knicks ont dans leur mire Tom Thibodeau, Jason Kidd et Mike Brown, présentement adjoint pour Steve Kerr des Warriors, mais la liste ne se terminerait pas là.
Afin de faire le choix le plus éclairé possible, New York devrait prendre jusqu’en fin juillet avant de prendre cette décision importante de leadership. L’état-major de la Grosse Pomme peut se le permettre, puisque l’équipe ne jouera plus avant l’automne prochain, n’étant pas invitée à Orlando.
Avec un jeune noyau toujours instable et incertain, les Knickerbockers ont un besoin énorme de structure. Outre RJ Barrett, Mitchell Robinson, Julius Randle et peut-être Kevin Knox et Dennis Smith Jr., l’effectif actuel du club ne respire pas la longévité. Cette collection de vétérans et d’espoirs au potentiels variables qu’ont assemblé James Dolan et compagnie méritent une mise à jour.
Il faut maintenant se demander si Jason Kidd est un candidat légitime pour être le meneur d’un tel projet. L’homme de 47 ans a-t-il ce qu’il faut pour tenir le gouvernail d’un navire qui vogue en pleine tempête? Peut-il permettre à Barrett et les autres jeunes joueurs d’atteindre leur plein potentiel?
Du moins, ce ne sont pas dans ses séjours comme entraîneur principal chez les Nets (2013-2014) et les Bucks (2014-2018) que ces réponses se cachent. Ce sera aux Knicks de New York de juger si l’ancien point guard étoile possède les qualifications qu’ils recherchent pour remplir cette fonction.
Avant que la saison ne soit mise sur pause brusquement, les hôtes du Madison Square Garden affichaient 21 victoires et 45 défaites au tableau; une fiche bonne pour le 12ème rang de la conférence de l’Est.