Il y a 27 ans aujourd’hui, soit le 20 juin 1993, Michael Jordan et les Bulls de Chicago mettaient la main sur un troisième titre de la NBA consécutif. Les Bulls devenaient ainsi la première équipe dans la ligue a remporté trois championnats consécutifs depuis les Celtics de Boston dans les années 60.
Ceux qui ont regardé l’excellent documentaire The Last Dance, ont eu la chance de revivre la série de juin 1993 entre les Suns de Phoenix et les Bulls de Chicago. Menés par Charles Barkley, les Suns avaient terminé la saison régulière avec 62 victoires contre 20 défaites, bon pour le meilleur dossier de la NBA. Les Bulls qui venaient de remporter les deux dernières finales ont conclu l’année avec 57 victoires en 82 matchs.
Nous avions eu droit à une série extrêmement serrée entre les deux équipes et les Bulls se sont finalement imposés en six rencontres. Le dernier match de la série, soit le sixième, a été disputé au America West Arena de Phoenix et les Bulls ont gagné 99-98.
Le moment marquant de cette rencontre est survenu en tout de fin de match. John Paxson des Bulls a réussi le panier le plus important de sa carrière avec un tir de 3 points qui donnait les devants à son équipe par un. Les Suns ont été incapables de répliquer alors qu’il ne restait que quelques secondes au cadran.
Michael Jordan a été nommé le MVP de la finale de 1993 avec une moyenne de 41 points durant les six rencontres. Il s’agissait du troisième titre de joueur par excellence en autant de finales pour Jordan. Il devenait alors seulement le deuxième joueur de l’histoire de la ligue à réaliser cet exploit après Magic Johnson des Lakers.
Cette victoire des Bulls était la troisième de six durant une période de huit ans dans les années 90. Pour les Suns de Phoenix, l’équipe n’est jamais retournée en finale depuis. John Paxson n’a peut-être pas connu une carrière incroyable, mais son tir victorieux du 20 juin 1993 restera toujours un fait marquant de l’histoire des Bulls.
Après tout, Michael Jordan annonça sa première retraite durant l’été qui a suivi ce triomphe et qui sait combien d’autres titres Chicago aurait remporté si celui-ci n’était pas revenu en 1995.