C’est une nouvelle tragique qui frappe la communauté de partisans du Jazz de l’Utah et de tout l’univers basketball. L’année 2020 s’empare d’un autre grand nom issu de la NBA; Jerry Sloan rejoint Kobe Bryant et David Stern.
L’entraîneur-chef a succombé à la maladie de Parkinson et à la démence corporelle, à l’âge de 78 ans vendredi.
Le coach était reconnu comme le chef d’orchestre des excellentes formations du Jazz qui ont dominé la conférence de l’Ouest au fil des années 1990. Menées par Sloan, ces équipes mettant en vedette Karl Malone et John Stockton ont su donner du fil à retordre à Michael Jordan et ses Bulls, mais sans jamais se mériter de titre, malheureusement.
Le CV de l’entraîneur légendaire lui a valu une intronisation au Temple de la Renommée, grâce à ses 23 campagnes à Salt Lake City. Il peut dénombrer 1 223 victoires à son compte, 20 apparitions en séries éliminatoires et deux en Finales de la NBA. Sloan trônait au quatrième rang de l’histoire du circuit au chapitre des victoires en tant qu’entraîneur principal.
L’homme né en 1942 a d’abord fait son tour par la ligue en tant que joueur, à la position de shooting guard, pour les Bullets de Baltimore puis les Bulls de Chicago, de de 1967 à 1976. Le surnommé Spider a ensuite été à la barre de l’équipe de 1979 à 1982, puis a quitté juste avant l’arrivée de Michael Jordan.
Mais, nous savons tous qu’il a connu son véritable succès comme gérant de banc du Jazz, de 1988 à 2011. Une longue carrière exemplaire, il va sans dire. Jerry Sloan sera toujours synonyme du Jazz de l’Utah et du sport que nous aimons tant. Que son âme repose en paix.
Mise à jour : Gregg Popovich s’est prononcé sur la mort de l’un de ses homologues.