John Wall : « Je crois toujours être un joueur étoile »

L'intérêt envers John Wall serait à son plus bas

En résumé

Le meneur des Rockets fait bien à Houston, d'un point de vue personnel, mais il en a encore beaucoup à prouver avant d'avérer ses prétentions.

Si le mot rapidité est synonyme du jeu de John Wall, sur le terrain, le mot confiance l’est tout autant de son attitude hors du terrain. Le point guard des Rockets de Houston a beau n’avoir disputé que 40 matchs depuis sa fâcheuse blessure au tendon d’Achille au début de 2019, il a déjà repris son aise dans la NBA, et ne manque pas de foi en ses propres habiletés. Les commentaires du meneur, qu’il a confiés dimanche au Houston Chronicle, allaient d’ailleurs dans ce sens : Wall croit toujours être un joueur de calibre All-Star, voire au-delà.

La vedette de Houston, la pire franchise du circuit avec son bilan de 15-46, n’a pas froid aux yeux en affirmant être toujours en mesure d’atteindre les mêmes sommets qu’il avait déjà rejoints avant de se blesser, soit lorsqu’il enfilait cinq sélections de suite au Match des étoiles en récoltant 20 points et 10 passes par match, de 2013 à 2018.

Il sait cependant ce qui est dit à son sujet, en grande partie, sur les réseaux sociaux, lui qui avoue avoir le doigt sur le pouls de l’opinion publique face à ses insuccès personnels et collectifs.

« Je lis tous les haters, les partisans. » a dit John au Houston Chronicle, nous assurant qu’il observe les deux côtés de la médaille. « Ils disent que je ne suis rien, que l’équipe n’est rien. Nous savons que ce n’est pas la direction que nous avions envisagée pour la saison, mais nous avons eu à composer avec plusieurs blessures. »

L’athlète de 6 pieds 3 n’a pas tord. Les Rockets sont deuxièmes de l’Association cette année en termes de matchs totaux ratés par des joueurs blessés, avec plus de 250 (le Magic d’Orlando trône au sommet de ce triste palmarès avec presque 325 matchs), selon Man Games Lost NBA.

Tout de même, John Wall ne laisse pas les déboires de son club le décourager – surtout pas dans ses quêtes personnelles. Il dit avoir « confiance en l’organisation » en vue de la prochaine saison et « sait » que les Rockets auront une meilleure production en 2021-2022.

Cette conviction face à l’avenir proche de Houston se traduit aussi lorsque superposée avec ses propres talents.

« Je crois toujours être un joueur étoile dans cette ligue. » a dit Wall lors de son entrevue. « Je crois toujours être un joueur big-time […] lorsque je suis en santé, je peux me mesurer aux meilleurs des meilleurs. » a-t-il renchérit.

Peut-être qu’après une longue réhabilitation non seulement d’une rupture du tendon d’Achille, mais aussi de chirurgies au talon et au genou de cette même jambe gauche, le vétéran sera l’un de ces athlètes qui reviennent seulement à 100% de blessures majeures à la deuxième campagne suivant le retour au jeu. Ce n’est pas tout le monde qui peut s’absenter pour plus de deux ans, retrouver les parquets et immédiatement dominer la meilleure ligue de basketball au monde.

Or, John Wall a quand même bien fait jusqu’à maintenant en 2019-2020 à titre de porte-couleurs des Rockets. Il maintient en moyenne 20.6 PTS, 6.9 AST, 3.2 REB et 1.1 STL par rencontre en tirant le ballon avec une efficacité tout juste supérieure à 40%. Reste à voir si son futur s’écrira au Texas, où si l’état-major de H-Town cherchera à se départir du lourd contrat de l’arrière de 30 ans (encore 91,67 M$ pour les deux prochaines années avec une option de joueur en 2022-2023).

Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

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