Karl-Anthony Towns s’est retrouvé dans l’eau chaude jeudi après avoir aimé un tweet contenant le mot-clic « #FreeKAT ». Le pivot de 6 pieds 11 s’est empressé de confirmer aux médias que son compte a été piraté et qu’il ne voulait pas quitter le Minnesota.
Après une journée folle sur les réseaux sociaux où toute la planète NBA se partageait la capture d’écran montrant le tweet, KAT s’est adressé à la presse après la pratique des Timberwolves pour rassurer les partisans.
« Désolé aux fans des Wolves. Je ne veux pas provoquer d’hystérie ou quoique ce soit. Sachez que je suis très heureux. »
– Karl-Anthony Towns
Évidemment, fidèle à son habitude, Twitter a sauté sur l’occasion pour traiter Towns de menteur, créant ainsi des dizaines de rumeurs à son sujet concernant son avenir avec les T-Wolves. Rappelons que Towns mène son équipe en rebonds et en blocs par partie depuis la campagne 2015-16. Aussi, le géant dominicano-américain a été premier du club en points par partie cinq fois dans les six dernières saisons.
Cette nouvelle n’a pas uniquement retenu l’attention des amateurs de basket. Selon The Athletic, les dirigeants des autres équipes ont maintenant KAT sur leur radar. Le manque de compétitivité au Minnesota pourrait avoir raison de Karl-Anthony Towns et le pousser à demander une transaction.
Les Timberwolves ont atteint les séries éliminatoires seulement une fois depuis la saison 2004-2005, récoltant une seule victoire en après-saison sur 17 campagnes. Depuis que Towns a gagné le titre de Recrue de l’année en 2015-2016, l’équipe ne passe que par lui. Même avec l’arrivée d’Anthony Edwards en 2020, les Wolves ne parviennent pas à bâtir une équipe qui peut rivaliser dans la féroce conférence de l’Ouest.
Towns est premier de l’équipe en points par partie avec 23.9, en rebonds avec 9.4, en interceptions avec 1.7 et en blocs avec 1.4. Malgré les brillantes performances du joueur étoile, le Minnesota a une fiche de trois victoires et quatre défaites.