La machine à rumeurs en a manqué une bonne à l’été 2019, nous apprenons seulement aujourd’hui que Kemba Walker des Celtics de Boston aurait bien pu agir comme meneur des Knicks, si ce n’était pas de leur inhabileté d’acquérir une autre vedette.
C’était sur toutes les bouches de partisans de la Grosse Pomme l’été passé : « Les Knicks vont finalement signer une paire ou une combinaison de vedettes. Cette année est la bonne. »
Malheureusement pour les amateurs de la désolante franchise new-yorkaise, aucun de ces vœux n’ont été exhaussés. L’organisation des Knicks est ressortie de l’une des meilleures classes d’agents libres de tous les temps, les mains vides.
Ni Kevin Durant, ni Kawhi Leonard, ni Kyrie Irving, ni Kemba Walker, ni Klay Thompson, ni Khris Middleton, ni aucun joueur autonome ayant un prénom commençant par la lettre K ne porte présentement les couleurs des Knicks.
Cependant, Kemab lui-même a confirmé sur les ondes du podcast R2C2 du Ringer que le récit aurait pu être bien différent. Le joueur new-yorkais admet lors de la discussion qu’il serait passé à un cheveu de paraffiner un contrat avec l’équipe de sa ville natale, avant de choisir Boston.
Lorsqu’on lui a demandé si l’idée de rejoindre les Knickerbockers avait été considérée de façon sérieuse, le point guard de 6 pieds n’a pas hésité.
« À un certain point (ma considération des Knicks) était très sérieuse, oui, très, très sérieuse. Avant que Boston n’arrive dans le décor, les Knicks étaient l’une de mes priorités, parce que je croyais qu’ils étaient pour acquérir un autre joueur (étoile), mais ça n’a pas fonctionné. »
Le critère était simple, mais l’état-major de New York n’a pas su livrer la marchandise, à nouveau. Le joueur de 30 ans n’a pas confirmé de quel autre vedette il s’agissait, mais il a laissé savoir de manière implicite que Kevin Durant ne faisait pas partie de l’entente.
Nous ne connaîtrons peut-être jamais l’identité de la seconde superstar sensée fouler les parquets du Madison Square Garden avec Walker, ni même s’il parlait ici d’un joueur en particulier.
Nous ignorerons aussi toujours l’allure potentiel d’un tel regroupement de gros noms dans la Grosse Pomme, qui domine peut-être la conférence de l’Est en ce moment, dans un univers parallèle.
Néanmoins, Kemba semble heureux à la barre des Celtics. Son club, au 3ème rang de conférence, présente une fiche de 45-23. Le meneur de jeu maintient les moyennes de 20.8 PTS, 4.8 AST et 3.9 REB par match alors qu’il laisse un peu plus de place au développement des jeunes joueurs comme Jayson Tatum et Jaylen Brown.
Les C’s feront face aux Raptors de Toronto, ce soir le 7 août, à 21h00.
