Les dernières années ont été difficiles pour le joueur étoile des Cavaliers de Cleveland Kevin Love. Étant dans un environnement difficile, il a vécu des problèmes tant sur le terrain qu’à l’extérieur de celui-ci. La journée de la santé mentale étant aujourd’hui, il a décidé de publier un texte touchant, s’ouvrant sur sa situation mentale des derniers mois, permettant à tous ceux dans sa situation de se rallier à une figure connue.
Love raconte que son combat face à la dépression a débuté lors de la saison 2012-2013. C’est à ce moment que la façade qu’il s’était bâti au fil des années a brisée. N’ayant disputé que 18 rencontres en raison des blessures, il était laissé à lui-même, lui et ses pensées. Lorsqu’on essaie d’échapper à celles-ci, rester occuper peut aider. L’absence du basketball cette saison-là a poussé Love à s’isoler. Mentionnant qu’il ne quittait pratiquement plus sa chambre, il qualifie cette période de l’une des plus sombres de sa vie.
“And I want to make it clear that I know how fortunate I was, compared to most people. I knew then and I know now. I didn’t have to worry about my bills, or kids, or anything like that. But none of that mattered. My whole sense of purpose was tied to my job, and with that gone, every little thing that went wrong, no matter how small, just started compounding and compounding.”
“When I wasn’t performing, I didn’t feel like I was succeeding as a person.”
-Kevin Love
Revenant sur sa crise d’anxiété de 2018 à Atlanta, il mentionne que ce fut le moment le plus effrayant de sa vie. Lorsque Steve Spiro, un des entraîneurs des Cavaliers lui a demandé ce dont il avait besoin, Love a réalisé qu’il ne le savait pas lui-même. Il a passé l’entièreté de sa vie à se poser cette question. Celle-ci est toujours sans réponse, encore aujourd’hui.
L’ouverture de Love est remarquable. Je lui lève mon chapeau. Parfois, tout ce que ça prend, c’est une figure à qui se rattacher. Je crois sincèrement que Love a écrit ce texte pour aider les autres, mais aussi pour s’aider soi-même. C’est un exemple parfait pour démontrer que ces gars-là ne sont pas surhumains, ils nous ressemblent beaucoup plus qu’on peut le penser. On les idolâtre sur le terrain, jugeons leurs moindres faits et gestes, mais jamais nous ne nous sommes doutés que certains d’entre eux vivent des moments qui dépassent l’importance du basketball. Étant un partisan des Cavaliers, j’ai plus souvent qu’à mon tour critiquer les performances de l’ancien de UCLA dans les dernières années. Après avoir lu son texte, je me rends bien compte que j’étais dans le tort. Un match de basketball devient tellement secondaire lorsque rien ne fonctionne alentour de soi. Parfois, j’aimerais tout comprendre, mais des fois on ne peut qu’écouter et tenter de réconforter. Prenez le temps de le faire.
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