La séquence victorieuse des Hawks grimpe à 7 matchs

La séquence victorieuse des Hawks grimpe à 7 matchs

En résumé

Nate McMillan est toujours invaincu à la tête de l'équipe.

Le soleil brille de nouveau en Georgie, depuis le congédiement de l’entraîneur-chef Lloyd Pierce au début du mois. À la barre des Hawks d’Atlanta, Nate McMillan a complété de l’excellent boulot depuis le 1er mars alors qu’il présente un bilan de 7 victoires et 0 défaite, à titre de coach par intérim.

Eh oui, la plus longue séquence victorieuse active de la NBA appartient aux Hawks, et tout ça sans les services de Kris Dunn, Cam Reddish et De’Andre Hunter (3e meilleur marqueur de l’équipe). La concession en a d’ailleurs profité pour se hisser jusqu’au 5e rang de cette tumultueuse conférence de l’Est, aplatissant des clubs comme les Raptors, le Heat et tout récemment le Thunder.

Le congédiement de Lloyd Pierce avait peut-être fait du bruit à travers l’association, soulevant le mécontentement de certains de ses homologues, dont Gregg Popovich, mais il en reste que le changement a fait du bien à cette formation qui flirtait avec les bas-fonds de l’Est avant la manœuvre.

Il faut toutefois admettre que les adversaires d’Atlanta n’ont pas été les plus rudes, depuis le 1er mars, alors que l’horaire incluait les Rockets, les Cavaliers, le Magic et les Kings.

Or, le renvoi de Pierce et la promotion de McMillan peuvent-ils vraiment être identifiés comme les événements déclencheurs de cette ascension éclair?

Trae Young aimerait peut-être rappeler que sa contribution personnelle en est aussi pour beaucoup, lui qui décoche de l’arche avec un bien meilleur rendement (40%) depuis lors. Pourtant, il récoltait en moyenne 3 points de plus par rencontre avant la séparation avec Lloyd Pierce et contribuait avec plus de de passes décisives et de rebonds.

Cependant, la légère chute des statistiques traditionnelles de Young pourrait n’être attribuée qu’à un échantillon plus mince; ses moyennes devraient grimper à nouveau alors qu’il continue d’empiler les victoires.

Par son efficacité et une sélection de tirs plus judicieuse, il ne serait pas faux d’affirmer que l’adaptation de Young a possiblement été la plus difficile à faire, chez les Hawks, mais qu’elle aura été la plus productive. Sa cote +/- de +8.7 qui a bondi de 6 points depuis le mois de mars n’est pas seulement la deuxième meilleure de l’équipe, mais elle figure parmi le top 10 de la ligue au travers de cette fenêtre (minimum 30 minutes par match).

La toute première place du classement revient à son coéquipier Danilo Gallinari, lui qui a été sensationnel pour les Hawks depuis quelques semaines. Le power forward de seconde unité n’a peut-être plus le même athlétisme que jadis et est peut-être plus lent que jamais, mais son apport offensif de 17.6 points par soir au fil de la séquence de sept gains ne peut pas être négligé.

En plus de mener la NBA au mois de mars avec une cote de +13.6, il convertit plus de trois bombes extérieures par match à un rythme de 45.8%. L’apport de l’Italien, combiné au retour de son compatriote européen Bogdan Bogdanovic, ont peut-être été la vraie clé du succès pour Atlanta.

En fait, depuis que Bogi a retrouvé les parquets après s’être absenté pour 25 matchs à la suite d’une fracture au genou, son équipe n’a pas perdu. C’est aussi simple que ça?

Pas si vite, le crédit ne peut pas entièrement lui revenir, considérant qu’il n’a pas épaté personne en retrouvant lentement ses habitudes à coups de 8.9 points par soir en 21 minutes de jeu, mais une performance de 23 points jeudi soir a officiellement signé son retour en force. Atlanta a finalement un banc compétent.

Somme toute, la combinaison de plusieurs éléments incluant le travail de Nate McMillan, de Young, Gallinari, Bogdanovic et même l’éclosion de Nathan Knight, est réellement responsable des succès de la franchise géorgienne, pas un seul facteur.

Néanmoins, le vrai défi se dresse devant les Hawks, plutôt que derrière : l’équipe s’envole maintenant pour la côte Ouest afin de croiser le fer avec les Lakers, les Clippers, les Kings, les Warriors, les Nuggets, les Suns, les Spurs et les Pelicans, dans un road trip de la mort long de huit joutes.

Nous verrons bien à ce moment si cette jeune formation qui était si prometteuse à l’inauguration de la campagne aura finalement ce qu’il faut pour passer le vrai test de résilience, et si McMillan pourra s’affirmer confortable sur son siège d’entraîneur-chef. À suivre.

Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

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