C’est un LaMelo Ball confiant qui s’est adressé samedi à Christopher Riley de GQ Australia pour discuter de son avenir dans la grande ligue américaine, en vue de l’imminent repêchage de la NBA. N’ayant pas la langue dans sa poche, Melo affirme que son objectif ultime pour sa carrière va bien au-delà du premier choix du draft ou même d’un championnat.
Tout comme son frère aîné Lonzo, les attentes sont vertigineuses pour le plus jeune de la progéniture de LaVar Ball. Son talent mis de l’avant dans la NBL, meilleure ligue australienne, a fait rêver certains dépisteurs américains. Il fait preuve d’exceptionnelles qualités de meneur qui sont bien adaptée à la NBA. Même si son jeu offensif semble quasi-complet, il comporte toutefois certaines lacunes.
S’il veut faire partie de l’élite, le jeune Californien aura du pain sur la planche avant d’avoir un impact réel dans la cour des grands. Néanmoins, Melo croit que son futur lui réserve de belles choses. Il vise le sommet de la montagne NBA d’ici 2035, rien de moins.
« Dans 15 ans, je veux être le meilleur de tous les temps. »
– LaMelo Ball à Christopher Reily de GQ Australia
C’est la mentalité que devrait adopter chaque recrue qui fait son entrée sur la scène mondiale, mais peu sont ceux qui réussissent même à atteindre le niveau de membre du Temple de la Renommée. Pour l’instant, le repêchage demeure la priorité pour Ball et son groupe. Il a beau avoir fait ses preuves en Australie, rien n’est garanti pour le potentiel premier choix de l’encan 2020.
S’il veut ensuite dépasser des grands comme Michael Jordan, LeBron James, Kareem Abdul-Jabbar et Magic Johnson au sein de la liste des meilleurs basketteurs de l’histoire, il aura à récolter un nombre fulgurant de points, de passes décisives, de rebonds, de victoires, de championnats, de MVP et de trophées de tous genres. Avec un style de jeu plus axé sur le côté offensif du ballon, ces buts ont une allure très ambitieuse.
Tout de même, le trait de caractère de la confiance en soi est propre aux meilleurs athlètes professionnels, c’est même un atout nécessaire au succès, et LaMelo en a à revendre.
En NBL cette année avec les Hawks d’Illawarra, Ball a maintenu les moyennes suivantes en 12 matchs avec son club : 17 PTS, 7.6 REB, 6.8 AST et un pourcentage de 3 points de 25%.