Le peu de positif à retenir de la saison des Warriors

Le peu de positif à retenir de la saison des Warriors

En résumé

La saison des Warriors a été un désastre total. Mais on a essayé d'y dénicher un peu de positif.

Alors qu’ils trônaient au sommet de la NBA de manière incontestée depuis une demi-décennie, les Warriors de Golden State ont pris une solide débarque cette année. En perdant essentiellement le service de leurs trois meilleurs joueurs, ils sont passés de favoris au titre à littéralement la dernière équipe du classement général.

Inutile de dire que la fiche de 15 victoires en 65 matchs des Warriors est un désastre total, car tout le monde le sait. Et ça a en grande partie rapport avec le changement drastique de l’équipe sur papier.

Ce qui mérite d’être dit, c’est qu’aussi sombres que les choses puissent paraître, il y a tout de même un peu de positif à retenir à San Francisco.

D’abord, il y a le fait que cette saison ait témoigné d’une incompétence qui n’était que temporaire. À vrai dire, ce n’est pas comme si on allait revoir des alignements partants de ce genre :

The Warriors May Have Just Played The Worst Lineup In NBA History ...

Au lancement de la prochaine saison, Stephen Curry et Klay Thompson devraient être complètement rétablis, ce qui est fort encourageant pour l’organisation. Après tout, c’est bien sous le leadership de ces deux gardes que les Warriors ont emprunté le chemin du succès.

Andrew Wiggins, fraîchement acquis via transaction en février, connaîtra mieux le système et comblera un trou à la position de small forward. À noter par contre que son salaire risque d’être trop élevé pour ce qu’il apportera à l’équipe et que le voir dans les plans à long terme pourrait être dommageable. Draymond Green sera lui aussi fidèle au poste, et bien qu’il soit trop bien décoré pour son vrai niveau, il faut reconnaître qu’il a de très bonnes habiletés défensives.

En l’absence des vraies vedettes du club, certains joueurs ont pris un pas dans la bonne direction en démontrant de belles choses. C’est notamment le cas du power forward Eric Paschall, qui affiche des moyennes de 14.0 PTS, 4.6 REB et 2.1 AST à sa saison recrue alors qu’il n’a été réclamé qu’au deuxième tour (41e).

Le shooting guard Damion Lee, avec des moyennes de 12.7 PTS, 4.9 REB et 2.7 AST, n’est pas mal lui non plus. Il faut toutefois prendre en considération que dans une équipe aussi vide que celle de cette année, les statistiques de joueurs qui n’occupent normalement qu’une position en sortie de banc s’en retrouvent gonflées puisqu’ils obtiennent plus de possessions.

On termine avec le centre Willie Cauley-Stein (7.9 PTS, 6.2 REB, 1.2 BLK), qui apporte un certain support près du panier et qui représente une belle addition à la formation de Steve Kerr.

Parfois, il faut prendre un pas de recul pour continuer à avancer, et c’est peut-être ce dont Golden State avait besoin cette année.

– Une petite analyse sur le repêchage :

– Un rencontre surprenante :

– Pure dominance :

William Thériault

Journaliste pigiste pour La Presse, William s'implique pour AlleyOop360 depuis sa création, en mai 2019. Il anime l'émission homonyme à BPM Sports et travaille également au FM 107.7 Estrie à Sherbrooke. Le basketball, c'est son amour de jeunesse.

William Thériault

Journaliste pigiste pour La Presse, William s'implique pour AlleyOop360 depuis sa création, en mai 2019. Il anime l'émission homonyme à BPM Sports et travaille également au FM 107.7 Estrie à Sherbrooke. Le basketball, c'est son amour de jeunesse.

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