LeBron James continue d’endosser son coéquipier Anthony Davis même si ce dernier a terminé au 2e rang dans la course au titre de DPOY, derrière Giannis Antetokounmpo.
La NBA a peut-être nommé Giannis Antetokounmpo Joueur défensif par excellence de la saison mais ce n’est pas un trophée qui va changer l’opinion de King James. En effet, le joueur étoile de 35 ans a profité d’une incroyable performance défensive d’Anthony Davis hier soir pour rappeler à tout le monde qui est le véritable DPOY selon lui :
Il s’agit évidemment d’un vote de confiance de LeBron envers son coéquipier. Objectivement, le débat entre Antetokounmpo et Davis est complexe et il s’agit d’une question de préférence puisque les deux joueurs ont leurs propres raisons de mériter le titre de DPOY.
En effet, d’un point de vue statistique, Antetokounmpo a dominé la compétition. Le Greek Freak a terminé la saison au 1er rang en termes de Defensive Rating ainsi que dans les Defensive Win Shares, deux catégories très importantes chez les adeptes de statistiques avancées. Bref, à l’exception de la colonne des tirs bloqués, Giannis figure devant Davis dans pratiquement toutes les mesures importantes d’un point de vue défensif.
Ceci dit, certains répliqueront que Giannis a récolté ses statistiques grâce à un rôle beaucoup moins ardu que celui d’Anthony Davis. Cet argument a d’ailleurs été ramené à la surface après la victoire des Lakers hier soir : selon le journaliste Chris Haynes, AD a demandé d’être confronté à Jimmy Butler après un match #3 dominé par Butler. Davis a limité le joueur étoile du Heat à seulement 22 points alors que dans la série opposant le Heat aux Bucks, Antetokounmpo avait rarement défendu Butler, en route vers une élimination en 5 matchs.
Bref, il s’agit d’un débat où personne ne peut avoir le dernier mot. Personne, sauf la NBA qui a remis le titre de DPOY à Giannis Antetokounmpo. Est-ce que Davis l’aurait mérité? Peut-être, mais les chiffres prouvent que Giannis le méritait lui aussi et un seul trophée peut être remis. Heureusement pour les fans d’histoire, certains adeptes de statistiques avancées compteront la 2e place d’Anthony Davis comme une « DPOY share » – une mesure visant à récompenser les joueurs qui sont souvent dans le top 10 mais rarement en tête – et AD devrait terminer sa carrière avec un énorme total de « trophy shares ».