La NBA a donné son verdict quant à son investigation dans les négociations hâtives ayant eu lieu entre Lonzo Ball et les Bulls, et Kyle Lowry et le Heat : les deux clubs en question seront contraints de renoncer à un choix de deuxième tour chacun. Adrian Wojnarowski d’ESPN a également confirmé que les pénalités étaient plus clémentes car Chicago et Miami ont pleinement coopéré à l’investigation.
Le jugement de la ligue implique donc que des pourparlers aient eu lieu avant la date permise du marché des joueurs autonomes de 2021, lors des acquisitions par « sign-and-trade » de Ball et Lowry. Habituellement, ce genre de signatures prennent plus de temps à être officialisées, mais ces deux dernières ont été complétées vraisemblablement en quelques minutes, après l’ouverture du marché au mois d’août dernier.
Autant les Bulls que le Heat pourraient utiliser à la base un potentiel maximal de trois choix de second tour (incluant toutes les possibilités de permutations de choix) en 2022, mais des conditions existent. Par exemple, Pat Riley ne pourra que laisser aller l’un des deux choix que recevra le Heat l’an prochain par l’entremise des Nuggets ou des 76ers, si Miami fait les séries.
Dans le cas échéant – et peu probable – où South Beach ne joue pas en après-saison, il faudra attendre jusqu’en 2028 avant que l’organisation ne puisse redonner une sélection de deuxième ronde au circuit.
Pour la franchise de la Windy City, il s’agirait d’un choix en 2026 qui pourrait leur être retiré, puisqu’aucun choix de deuxième tour précédent ne leur appartient réellement. Ils pourraient potentiellement en recevoir un des Nuggets en 2023, mais même cette sélection serait protégée du 31e au 46e rang.
Les Raptors de Toronto et les Pelicans de la Nouvelle-Orléans, les autres partis impliqués dans les deux dossiers, ne verront pas d’amende ni de sanction.
La franchise floridienne a publiquement fait part de son désaccord avec la décision d’Adam Silver et ses collègues mercredi, par le biais de ses pages de réseaux sociaux.
Or, Adrian Wojnarowski a précisé que les punitions auraient pu être bien plus graves à l’endroit des fautifs. L’association était dans le droit d’administrer des amendes jusqu’à 10 M$ ou même des suspensions de dirigeants, en plus de retirer d’autres choix au prochains encans.