Les premiers pas ont été pris un peu croche pour les Lakers, qui ont complètement revampé l’aspect de leur formation cet été. Bien qu’ils comptent maintenant parmi eux LeBron James, Anthony Davis et Russell Westbrook, les hommes de Frank Vogel n’ont pas remporté un seul match de la présaison.
Jeudi soir, Los Angeles a baissé pavillon contre les Kings de Sacramento, 116 à 112. Il s’agissait d’une sixième défaite en autant de matchs pour le club qui a pourtant remporté le championnat en 2020.
La dernière fois que c’était arrivé, en 2012, les Lakers vivaient une situation similaire. C’est la saison où ils ont embauché Dwight Howard et Steve Nash pour se joindre à Kobe Bryant, question de présenter un alignement extrêmement fort sur papier mais qui ne fonctionne pas nécessairement sur le terrain.
Cette année-là, les Lakers étaient vu comme des favoris au championnat, comme cette année. Mais la cohésion manquait. Ils ont été éliminés en première ronde après une campagne qui leur a permis d’accéder aux séries, mais sans plus.
Sans avancer que ce sera le cas cette année, la réflexion demeure pertinente à avoir. Il faut toutefois évidemment se rappeler que le calendrier préparatoire n’a pas nécessairement d’incidence sur la saison régulière.
En ce sens, les Lakers ont encore toutes leurs chances. Il doivent simplement trouver un moyen de créer une certaine chimie d’équipe.
Il y a du positif à retenir de cette défaite aux mains des Kings, cependant.
À 36 ans, et à sa 19e saison dans la NBA, LeBron James n’a toujours pas quitté son trône. Et ça, ça peut être dangereux.