De nombreux questionnements entourant l’attaque des Raptors émergent à quelques semaines de la reprise de la NBA à Orlando, notamment en raison de la puissance défensive des potentiels adversaires de l’équipe canadienne. Est-ce réellement un problème, ou bien Nick Nurse trouvera-t-il la solution?
Le problème offensif des Raptors se résume en un seul terme anglophone : half-court offense. Pour vous résumer brièvement, ce terme désigne une préparation offensive désignée à l’avance pour marquer face à une défensive positionnée à la moitié du terrain. C’est donc dire que les points marqués en transition rapide ne se retrouvent pas dans cette catégorie, chose dans laquelle les Raptors excellent. Ce sont des jeux établis à l’avance.
Cette saison, les Raptors ont la 14e meilleure attaque lorsqu’on parle spécifiquement de half-court offense. Ce positionnement occasionne des questionnements. Dans les 10 dernières années, le pire positionnement d’une équipe ayant remporté le championnat dans cette catégorie appartient aux Lakers en 2010. Ils étaient au 10e rang. À titre comparatif, les Raptors l’an dernier ont terminé au 6e rang.
Pire encore, contre les 10 meilleures équipes de la NBA, les Raptors ont été la 4e pire attaque de la ligue dans cette catégorie. On peut blâmer les blessures, l’adaptation des joueurs aux départs de Leonard et Green, ainsi que le manque de chimie en raison des blessures des vétérans, mais reste que les statistiques ne mentent pas. Toronto devra trouver le moyen de produire face aux meilleures équipes s’ils souhaitent repartir avec le Larry O’Brien pour une deuxième année consécutive.
Est-ce que ça veut dire que les Raptors n’ont aucune chance de remporter le tout ? Absolument pas. Par contre, la tâche sera difficile. Toronto est solide en transition, ainsi qu’avec le pick&roll, possède plusieurs bons tireurs à 3 points et à un entraîneur supérieur à la moyenne. Ajoutez à cela une des meilleures défensives de la NBA et une profondeur sur le banc et Toronto demeure dans la course pour jouer jusqu’au mois d’octobre à Orlando.