Établi à St-Jean-sur-Richelieu, l’Institut de Sport Dynastie est une véritable mine d’or de la scène basketball au Québec. Cet établissement mérite plus de reconnaissance et quoi de mieux qu’une apparition dans l’illustre magazine américain SLAM pour faire parler de nos amis de chez Dynastie!
Le magazine SLAM, le classique des amateurs et le rêve de tous les jeunes joueurs. Ce magazine que je collectionne depuis tellement d’années et que j’attend avec impatience tous les deux mois. Le même magazine qui a publié les photos les plus célèbres de LeBron James, Allen Iverson et plusieurs autres grandes étoiles dès leur plus jeune âge. Pour Dynastie, il s’agit d’un honneur sensationnel et tout à fait mérité.
Le journaliste de SLAM Ben Osborne a demandé à Cedric Lath, joueur de 17 ans originaire de la Côte d’Ivoire mesurant 6 pieds 10 pouces, ce qu’il aimait le plus de l’Institut Dynastie et du basketball au Québec. Sa réponse était sans hésitation : « Les entraînements. Ils sont tellement difficiles. C’est ce que j’aime. »
Ces entraînements très exigeants sont l’une des nombreuses facettes d’un programme des plus réfléchis, rodé au quart de tour par les fondateurs Alexandre Victor, Bachir Outtara et Woodwendy Séraphin. En effet, l’équipe de Dynastie est très consciente des responsabilités qui viennent avec le mentorat de joueurs aussi jeunes (15 à 17 ans, pour la plupart), c’est pourquoi l’objectif n’est pas de former des machines de performance, mais plutôt des jeunes athlètes possédant des bases solides : l’éthique de travail, le QI basketball et, surtout, la culture :
« Nous sommes dans le gymnase presque tous les jours. […] On ne veut pas créer des robots, surtout en offensive. Je veux développer des joueurs intelligents qui pensent par eux-mêmes et qui seront capables de s’intégrer dans n’importe quel système. » – Woodwendy Séraphin
« Notre objectif est de devenir LA destination pour les jeunes francophones de partout dans le monde qui rêvent de jouer dans la NCAA ou même la NBA. […] Nous jugeons plus naturel que la transition passe par le Québec, qu’ils commencent dans un milieu francophone où le basket reste un sport, avant de partir ailleurs en Amérique du Nord dans des milieux anglophones et dans la business du basketball. […] Notre modèle d’affaire, avec l’approche culturelle, nous différencie de tout le monde. Tout le monde de notre milieu cherche seulement à être élite. Ma croyance, c’est qu’avant l’argent vient la culture et qu’il faut des bases solides, comme la culture et les valeurs. » – Alexandre Victor
Source : SLAM
Tel que mentionné dans l’article de SLAM ainsi que dans les entrevues que notre équipe a effectuées avec certains membres de l’Institut Dynastie lors des derniers mois, le potentiel d’un programme comme celui qu’Alexandre, Bachir et Woodwendy travaillent à construire est sans limites. En effet, la francophonie internationale déborde de jeunes talentueux qui ne demandent qu’à être encadrés, tout comme Serge Ibaka, Joel Embiid et Pascal Siakam par le passé :
L’objectif à long terme de Dynastie serait d’avoir 30 joueurs, une moitié provenant du Québec et l’autre moitié de la francophonie internationale. Une de ces deux formations évoluerait dans le circuit AAU aux États-Unis, l’autre au Canada.
Mais pour le moment, les 14 joueurs et 3 mentors de Dynastie travaillent très forts afin d’être prêts lorsque la pandémie permettra au basketball de reprendre et comme le joueur Landry Lamine a confié à Alleyoop360 lors de son passage à notre émission, « tout le monde de chez Dynastie peut rêver à la NBA ».
Propos recueillis dans l’article « Institut de Sport Dynastie is the Go-To Program for French-Speaking Hoopers » via SLAM (https://www.slamonline.com/the-magazine/institut-de-sport-dynastie-go-to-program-for-french-speaking-hoopers/).