OG Anunoby mène les Raptors vers la victoire en l’absence de Lowry et Siakam

En résumé

C'est une 5e victoire en 6 rencontres pour les hommes de Nick Nurse, qui continuent de gagner sans les services de Kyle ou Pascal.

L’absence de Pascal Siakam et Kyle Lowry a contraint Nick Nurse à piger profondément dans son sac pour établir son alignement partant qui mettait en vedette Stanley Johnson pour la première fois. Ce léger inconfort n’a toutefois pas été si encombrant puisque le produit de cette expérience s’avère être une victoire qui a très bon goût pour Toronto. L’étoile de l’après-midi revient assurément à OG Anunoby qui a profité du manque à l’appel de deux de ses collègues pour offrir l’une des meilleures prestations de sa carrière et ce, sur tous les plans.

1er quart

L’intensité défensive des Pacers tétanise d’abord les Raptors, d’entrée de jeu, au Bankers Life Fieldhouse. Ça ne prend toutefois pas de temps avant qu’OG Anunoby ne flanque 8 points en ligne incluant deux tirs à 3 points d’affilée pour égaler la marque après 6 minutes de jeu.

C’est d’ailleurs OG qui domine le ballon pour les visiteurs au fil du premier quart-temps, avec Norman Powell et Fred VanVleet comme complices principaux. Au chapitre défensif de la partie, Aron Baynes et Stanley Johnson souhaitaient avoir un impact ressenti. Mission accomplie, plusieurs opportunités en transition sont générées par les efforts défensifs des deux hommes.

Malgré tout, la marque demeure 22-22 pour quelques minutes alors que Myles Turner récolte les blocs autour de l’anneau et que les hommes de Nick Nurse s’acharnent à poursuivre leurs percées dans la clé, même s’ils rencontrent systématiquement des « double teams ».

Le résultat de cette terminaison de 1er engagement en est un de basketball de basse qualité, démontré par les unités secondaires respectives des deux clans. La fin du quart sonne au bon moment : Toronto a évité le pire en conservant l’égalité.

TOR 24-24 IND

2e quart

Voulant permettre à ses joueurs de second plan d’effacer leurs nombreuses erreurs, qui ont teinté les dernières minutes du quart précédant,Nurse accorde sa confiance à Yuta Watanabe, Chris Boucher et DeAndre’ Bembry, entre autres.

Par ses bonnes décisions et sa défense tenace, Watanabe brille pour les Raps au 2e. Comme nous sommes rendus habitués de le voir, le Montréalais du club présente aussi un apport de qualité des deux côtés du terrain dans l’uniforme torontois, mais c’est Steady Freddy qui mène la charge offensive pour rapidement se séparer de l’adversaire.

Néanmoins, l’exécution supérieure d’Indiana et du féroce Domantas Sabonis est suffisante pour expéditivement supprimer l’avance des Raptors. Heureusement, après une demie-douzaine de minutes de complétées au quart, ce sont des tirs extérieurs de Boucher et Powell qui offrent une avance de 6 points aux leurs après une séquence de 9-0.

Or, le travail le plus important des Raps est celui effectué sur l’étoile des Pacers, Sabonis, qui n’est limité qu’à 8 points et 3 passes en une demie, mais parvient tout de même à récolter 9 rebonds – comme il sait si bien le faire (12.5 RPG).

Toujours impressionnant, OG manie le ballon pour la majorité des possessions torontoises et le fait avec brio pour nous faire une jolie démonstration de ses handles grandement améliorés. Cependant, c’est plutôt de l’autre côté du terrain que le numéro 3 impressionne le plus… au son de 5 vols de ballon correspondant à son sommet en carrière.

Somme toute, la thématique du succès des Raptors jusqu’à ce point du match est la défensive; l’Indiana n’arrive à convertir que 37% de ses tentatives totales et un tier de ses lancers à 3 points.

TOR 58-47 IND

3e quart

Baynes se mérite le poste de titulaire au pivot, pour lancer les activités de deuxième demie, et prouve son utilité avec un contre et une bombe à 3 points très tôt. Ensuite, malgré une poussée des hôtes, un dunk de Norm ramène le gouffre à 10 points.

Cette priorité, qui ne fluctue pas énormément, donne une impression plus solide que certaines des avances qu’ont laissé s’effriter les Raps lors de leurs nombreuses défaites : Toronto a intérêt à la conserver.

Dans la foulée de cette partie graduellement dominante, Baynes profite de son opportunité pour monter l’une de ses meilleures performances de la campagne; justement, il dépasse la barre des 10 points pour la première fois depuis son deuxième match en uniforme des Raptors. Il n’en avait accumulé qu’un maigre total de 8 au fil des ses 10 dernières joutes.

Pendant ce temps, Nate Bjorkgren – ancien disciple de Nick Nurse – ne trouve pas la solution aux maux offensifs de sa troupe, car le pourcentage des tirs réussis prend encore un dur coup.

La contre-attaque a tout de même lieu derrière les efforts incroyables de TJ McConnell et une nonchalance malheureusement trop familière en fin de quart pour les Raptors. La deuxième unité que Nick Nurse envoit sur les parquets est aussi à blâmer.

C’est une fâcheuse séquence de 13-2 en faveur des Pacers qui réduit l’écart à seulement 2 points avant d’amorcer la dernière portion de cette joute d’après-midi.

TOR 77-75 IND

4e quart

L’alarme du réveil est sonnée par Powell qui attaque l’anneau avec véhémence dans l’objectif de lever les siens et conserver un degré de compétitivité soutenu pour le reste du quart-temps. Le rôle de héros – qui n’était donné à personne lorsque Toronto s’effondrait en fin de match au cours de la saison – revenait cette fois-ci à VanVleet. Il y va de deux tirs magistraux décochés de l’extérieur, pour se séparer des adversaires, cette fois-ci par 8 points.

Alors que seulement 6 minutes sont affichées au cadran, c’est mission conservation pour OG, Freddy et compagnie : on ne compte absolument pas laisser cette priorité s’effacer.

Malgré quelques triplés importants de la part de Malcolm Brogdon et Myles Turner, la franchise d’Indianapolis ne parvient pas à prendre les devants. On joue cependant avec un ballon précieux chez les Raptors tandis qu’on souhaite éviter à tout prix une remontée adverse.

Les Raptors entrent dans le bonus très tôt, ce qui a fait une grande différence au final. Or, la marque est de 102-102 avec une seule minute à faire, et ce n’est pas le suspens qui manque, ni l’intensité. Fred VanVleet en témoigne avec un travail défensif remarquable sur Brogdon dans le cadre de l’une des possessions les plus importantes du match.

OG empile les lancers francs cruciaux pour s’emparer de l’avance à nouveau, cette fois par 3 points. L’Indiana n’arrive conséquemment pas à surmonter ce dernier obstacle, car l’effort en défense des hommes de Nick Nurse est l’un des plus engagés de la saison, en fin de match : une bonne nouvelle.

Même s’ils ont perdu le combat des bancs, les Raptors chassent leurs démons une bonne fois pour toutes et récoltent le sixième gain de la campagne par la marque de 107-102. Toronto se mérite maintenant sa cinquième victoire en six engagements.

Joueur du match des Raptors : OG Anunoby – 30 PTS, 8 REB, 1 AST, 6 STL

Joueur du match des Pacers : Myles Turner – 25 PTS, 4 REB, 6 BLK

Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

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