Kevin Vallée s’est entretenu avec Landry Lamine, un jeune de 17 ans qui évolue présentement chez Dynastie Basketball à Saint-Jean-sur-Richelieu, dans le cadre de l’émission AlleyOop 360 sur les ondes du 91.9 Sports. Le jeune d’origine camerounaise a été clair : du talent au Québec, il y en a.
Dans son cas, le jeune basketteur versatile évolue aux postes de shooting guard, small forward et power forward. Ayant grandi en France, il est revenu au Canada pour pratiquer son sport dans les derniers mois pour amener son jeu à un autre niveau. Habitant en cohabitation avec les autres joueurs de l’académie, c’est un esprit de famille qui est ressenti entre les membres. Pour lui, tous ceux qui sont présentement chez Dynastie ont le potentiel de se rendre aux niveaux supérieurs. Ça en dit long sur la pépinière de talent que l’on retrouve sur la Rive-Sud de Montréal. Ce que Woodwendy Séraphin et son équipe bâtissent relève du génie.
Étant comparé à des joueurs comme Andre Iguodala et Paul George, il est permis pour lui de rêver grand. Bien sûr, son objectif principal est de se rendre à la NBA, comme pratiquement l’entièreté des jeunes de son âge. Il doit améliorer son drible pour passer à un autre niveau puisque son tir est excellent de partout sur le terrain. Ce n’est pas rare de le voir décocher du centre-ville. Il a avoué que son jeu défensif est naturel, lui qui est considéré comme un bon joueur dans les deux sens du terrain. En raison de la Covid, Lamine n’a pas pu faire le camp pour l’équipe canadienne des moins de 18 ans.
« Je suis bon… comme ça. C’est pas que j’ai travaillé sur ça (jeu défensif). »
Landry Lamine
Comparé à Paul George et Andre Iguodala en raison de son style de jeu, Lamine sait toutefois qu’il devra s’améliorer et devenir plus complet pour ne pas seulement se fier sur son tir.
Il s’inspire d’ailleurs beaucoup d’un autre joueur qui est d’origine camerounaise, Pascal Siakam. Le joueur des Raptors a été un modèle pour plusieurs joueurs provenant d’Afrique puisqu’il représente l’un des meilleurs joueurs provenant de ce continent avec Joel Embiid. Il est motivant de voir que des joueurs ayant un passé un peu plus difficile réussissent à briller au plus haut niveau.
Il n’y a aucun doute, il a ce qu’il faut pour se rendre loin, mais l’éthique de travail doit demeurer la même. À quelques reprises, il mentionne l’importance de l’école dans le processus, et c’est quelque chose à ne pas oublier. Il faut avoir une bonne balance entre les études et l’entraînement pour réussir et il l’a compris. Ce n’est pas la dernière fois que vous entendrez son nom.