Ce match allait clore la saison régulière la plus victorieuse de l’histoire des Raptors (53 victoires et 19 défaites .736) en plus de leur assurer « l’avantage du terrain » en Finale en dérobant la 2e meilleure fiche de la lige aux Lakers. L’absence de cinq réguliers allait, une fois de plus, permettre à de nouveaux visages de s’illustrer. Voici ce qui est à retenir:
Marque finale: TOR 117 – PHI 109
3 choses à retenir:
Marc le créateur| Malgré leur fiche satisfaisante de 7-1 depuis la reprise, les Raptors n’ont pas exactement brillé par leur attaque. Le manque d’inspiration à l’attaque a été particulièrement inquiétant du côté des réservistes. Or, une solution pourrait s’être présentée aujourd’hui contre toutes attentes. Marc Gasol ayant Serge Ibaka comme remplaçant n’a pas souvent joué avec la seconde unité cette saison. On sait que Lowry, VanVleet et Siakam accaparent une bonne partie des possessions offensives avec le cinq partant. Il serait donc judicieux de rentabiliser les prouesses de passeur de Gasol avec des joueurs du banc qui marquent habilement, mais qui ne sont pas nécessairement de grands créateurs de jeu comme Powell, Thomas et Boucher.
PENSER AU FUTUR | Stanley Johnson (23 PTS, 4 REB, 6 AST) a enfilé le panier gagnant lors du dernier match contre les 76ers. Est-ce que c’est ce qui lui a donné la confiance de prendre le contrôle du match? Il faudrait lui demander. Une chose est certaine, lui et Paul Watson (22 PTS, 6 REB, 2 AST) n’auraient pas pu faire mieux pour prouver aux 30 équipes de la NBA qu’ils méritent une chance de rester dans la ligue. On ne les verra pas jouer des minutes importantes en séries, mais ils ont peut-être réussi à attirer l’attention sur leur potentiel.
FAIS-LE POUR LA CULTURE | Les affrontements des séries étaient déjà décidés et même l’horaire était disponible. Il ne restait plus qu’à jouer 48 minutes pour tourner la page sur la saison régulière. Les Raptors, sans Lowry, VanVleet, Siakam, Ibaka et Anunoby ont envoyé leur 18e alignement partant différent de la saison dans la mêlée. On aurait trouvé compréhensible que l’équipe pense déjà à son match de lundi face aux Nets et qu’elle nous offre une performance sans émotion, sans histoire. Bien au contraire, on a vu une équipe combative, impliquée et cohérente. Au delà des quelques performances individuelles marquantes, on a vu la marque d’une organisation donc la culture de gagnant transparaît à chaque niveau.
BONUS: PAS DE BOL | Bol Bol est un phénomène: un géant de 2,18 mètre (7 pieds 2 pouces) qui peut passer, dribbler, lancer à distance et se déplacer avec une étonnante agilité. Malgré un début de carrière inspirant il y a deux semaines, on devra attendre avant de constater son talent face à Toronto. Sa performance d’aujourd’hui, 8 PTS, 4 REB, 2 AST en seulement 15 minutes de jeu, nous a laissé sur notre faim.
La remarque de mon épouse
<< J’ai regardé presque tous les matchs cette année et on dirait que je ne connais personne. >>
Marie-Laurence
Joueur du match de Toronto
Stanley Johnson 19 PTS, 9 REB, 4 BLK
Joueur du match de Denver
PJ Dozier 20 PTS, 5 REB, 8 AST