Repêchage de 2000 : une anomalie historique

Repêchage de 2000 : une anomalie historique

En résumé

20 ans après le repêchage de l’an 2000, difficile de dire qu’il ne s’agit pas du pire encan de l’histoire de la NBA… Le bug de l’an 2000 n’est jamais arrivé, mais une autre irrégularité historique s’est produite alors que le 21e siècle frappait à nos portes. La NBA venait de recevoir un influx de ... Lire plus

20 ans après le repêchage de l’an 2000, difficile de dire qu’il ne s’agit pas du pire encan de l’histoire de la NBA…

Le bug de l’an 2000 n’est jamais arrivé, mais une autre irrégularité historique s’est produite alors que le 21e siècle frappait à nos portes.

La NBA venait de recevoir un influx de talent remarquable en 1999 : Jason Terry, Shawn Marion, Elton Brand, Manu Ginobili, Andre Miller, Baron Davis, Steve Francis. Bref, une cuvée de repêchage qui a marqué la génération future.

Puis l’an 2000 est arrivé. La NBA avait fait les choses en grand pour ce repêchage, le tout premier de la décennie. Un échec sur toute la ligne.

Avec le recul, la faiblesse de cette cuvée semblait quelque peu prévisible alors que la sensation des Bearcats de Cincinnati Kenyon Martin était le 1er choix incontesté selon tous. Faut-il le mentionner, Martin a tout de même connu une carrière respectable, mais le produit des Nets demeure l’un des 1er choix les moins productifs de sa génération avec moins de 10 000 points marqués en 15 saisons dans la NBA.

En parlant de la barre des 10 000 points en carrière, seulement quatre joueurs de cette cuvée l’ont franchis : Jamal Crawford (19 414), Michael Redd (11 972), Hedo Türkoğlu (11 022) et Mike Miller (10 973). En comparaison, les deux repêchages précédents avaient produits un total de vingt marqueurs de plus de 10 000 points avec neuf en 1998 et onze en 1999.

Le repêchage n’est pas une science exacte. Certaines cuvées rempliront le Temple de la renommée alors que d’autres, comme celle de 2000, n’auront aucun joueur intronisé. Le repêchage de 2020 s’annonce peu prolifique, mais il n’est certainement pas illusoire d’espérer un meilleur influx de talent que 20 ans plus tôt.

– Mark Cuban : roi du poisson d’avril

https://twitter.com/mcuban/status/1245421307103195136

– Les parieurs auront de quoi se mettre sous la dent

Manuel Villeneuve

Manuel Villeneuve

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