Dans une ligue où l’état des forces peut changer si vite, les Bucks peuvent respirer au lendemain de leur premier championnat depuis 1971. Leurs meilleurs joueurs sont ancrés à Milwaukee pour plusieurs saisons. Le directeur général Jon Horst devra néanmoins effectuer les ajustements nécessaires afin de défendre le titre dans quelques mois.
Et il n’aura que très peu de manœuvre pour s’y prendre. Le contrat de Giannis Antetokounmpo, joueur par excellence de la finale, bondira de 27 à 38 millions de dollars la saison prochaine. Le Grec a signé une prolongation de contrat maximale en décembre dernier qui pourrait lui faire toucher plus de 50 millions de dollars en 2025-26, saison en option sur l’entente.
Son bras droit Khris Middleton touchera plus de 35 millions de dollars la saison prochaine. Jrue Holiday, 30 millions. À eux trois, ils occupent environ 94% de la marge qu’ont les Bucks sous le plafond salarial de base. S’il est évident que celui-ci sera dépassé par les champions en titre, les Bucks se retrouvent tout de même en situation précaire afin d’entourer leurs trois meilleurs éléments. Ce qui veut notamment signifier qu’à moins d’une transaction majeure, c’est avec le même noyau, ni plus ni moins, que les Bucks retourneront à la guerre l’an prochain.
Les blessures ont particulièrement influencé le portrait de la saison et des séries cette année. Les Lakers de Los Angeles, notamment, ont souffert d’un alignement diminué et ont vu leur parcours s’arrêter dès le premier tour. Avec la diminution attendue de cette malheureuse tendance, les Bucks devront être fidèles à ce qu’ils ont été ces dernières semaines, voire meilleurs, s’ils espèrent récidiver.
Pour ce faire, ils devront s’assurer de garder un banc compétitif. À plusieurs reprises en séries éliminatoires, leur deuxième unité a dominé celle de l’équipe adverse. Le retour de Bobby Portis et de Bryn Forbes en 2021-22 est incertain. Les deux joueurs ont une année d’option leur permettant de rester à Milwaukee la saison prochaine. Leurs bonnes séries éliminatoires pourraient toutefois leur permettre de toucher davantage ailleurs qu’au Wisconsin, où Portis recevrait 3,8 millions de dollars et Forbes, 2,4.
Le contrat de PJ Tucker, 36 ans, vient aussi à échéance cet été. Il a terminé les séries comme ailier sur l’unité principale des Bucks et son efficacité défensive, advenant un changement d’adresse, pourrait manquer à la troupe de Mike Budenholzer.