Les Warriors avaient beaucoup de pression avec deux choix dans la loterie du dernier repêchage et sont probablement ravis de voir Jonathan Kuminga (7e choix) ainsi que Moses Moody (14e choix) réussir leur entrée en scène à la Summer League de Las Vegas.
Détenant le 7e et le 14e choix du dernier repêchage, les Warriors savaient que l’encan de 2021 serait un point tournant pour l’avenir de la franchise. L’état-major de Golden State ne s’est pas trop cassé la tête : avec Jonathan Kuminga au 7e rang et Moses Moody au 14e rang, ils ont opté pour les deux meilleurs talents disponibles à leur rang de sélection, du moins selon le consensus des experts et amateurs de repêchage.
Certes, nous nous attendions à plus d’artifices de la part des Warriors au repêchage, mais la stratégie BPA (best player available) pourrait s’avérer payante, du moins si l’on se fie aux performances de Kuminga et Moody à leurs débuts en Summer League.
L’équipe de Summer League des Warriors n’a que deux matchs de joués (trois en comptant leur match d’exhibition), mais Kuminga est déjà parmi les meilleurs joueurs du tournoi avec des moyennes de 17 points et 5 rebonds par match. Ce qui impressionne encore plus – et qui pourrait lui valoir un rôle dès sa saison recrue – est sa progression défensive alors qu’il s’agissait d’une de ses faiblesses avec l’équipe Ignite dans la G League l’an dernier.
Quant à Moses Moody, le shooting guard de 19 ans démontre déjà qu’il est plus qu’un simple tireur à 3 points, marquant en moyenne 14.5 points par match sur seulement 2.5 3PM par affrontement (41.7%). Tout comme Kuminga, Moody semble avoir compris que son temps de jeu la saison prochaine risque de dépendre de sa contribution défensive :
Bref, les deux jeunes hommes de 19 ans font déjà bonne figure et ce n’est que la pointe de l’iceberg pour ces deux espoirs à haut potentiel. Est-ce que les Warriors auraient mieux fait de procéder à une transaction avec leurs choix de repêchage? C’est ce que l’on pensait il y a quelques semaines, mais le développement de Kuminga et Moody pourrait bien nous faire mentir.