Selon ce que rapporte l’entraîneur-chef des Clippers de Los Angeles, Doc Rivers, Tim Duncan était prêt à passer au Magic d’Orlando en 2000. Quelques événements ont changé la donne, mais la franchise de la Floride, en plus de celle des Spurs, auraient pu être transformées à jamais.
Rivers s’est entretenu avec l’animateur Ernie Johnson de TNT sur les ondes de l’émission en ligne du NBATogether Show pour discuter de ce qui aurait pu advenir du Magic, au tournant du millénaire.
À la toute fin de la campagne de 1999, le grand Tim Duncan obtenait le statut de joueur autonome pour la première fois et générait énormément d’intérêt de la part d’Orlando. À noter qu’à l’époque, c’était Doc Rivers qui menait le banc de la concession.
L’illustre coach nous raconte que Timmy devait avoir un rendez-vous pour discuter d’une union entre lui et l’équipe, en Floride. Cependant, le Magic avait alors refusé d’accueillir la famille de Duncan à bord de l’avion qui était sensé l’apporter dans l’état du soleil. C’est ce qui a fait tourner la situation au vinaigre.
Pourtant, Doc assure que le numéro 21 des Spurs avait confirmé son intérêt envers la ville de Disney World, mais qu’il devait consulter son entraîneur-chef à San Antonio. Gregg Popovich, et possiblement David Robinson, l’auraient alors convaincu de rester au Texas.
« Je suis presque certain que je veux rejoindre le Magic. Je dois simplement faire un tour par San Antonio parce que j’aime Pop et je veux absolument avoir ma dernière rencontre avec Pop. » aurait dit Duncan, selon Doc Rivers.
La fusion du talent d’un jeune Tim Duncan avec l’ascendante franchise du Magic aurait pu donner lieu à de grands moments mais nous n’aurions certainement pas la même image de Timmy aujourd’hui, une image de longévité et de loyauté. Sa présence à Orlando aurait non seulement agi de remplacement parfait pour Shaquille O’Neal, parti pour la Californie, mais l’acquisition aurait aussi pu donner naissance à un Big Three.
Effectivement, Rivers et l’état-major de l’équipe avaient réussi à mettre la main sur un jeune Tracy McGrady et Grant Hill, deux talents périphériques d’exception qui auraient pu complémenter Duncan à la perfection. Rivers a tout de même récolté le titre d’entraîneur-chef de l’année en 2000, mais sans le meilleur power forward de tous les temps.
Cette histoire nous présente devant l’un des plus grands scénarios de « Qui sait? » de tous les temps. Doc n’a toutefois pas de regret et respecte la décision de Duncan.
Nous savons tous que le Big Fundamental a quand même été en mesure de connaître du succès énorme à San Antonio. Le membre du Temple de la Renommée a récolté quatre championnats additionnels (en plus de 1999) aux côtés de Popovich, en 2003, 2005, 2007 et 2014.