Alors que l’un des contrats les plus avantageux de la NBA tire à sa fin, les Raptors se retrouveront bientôt avec un dilemme important : retenir Fred VanVleet à n’importe quel prix ou bien laisser une autre équipe surpayer? Chose certaine, l’enchère s’annonce féroce.
En temps que joueur non-repêché, Fred VanVleet a roulé sa bosse avant d’en arriver là où il est aujourd’hui. En effet, l’excellent joueur de rôle des Raptors n’a gagné que 19.8 M$ au total en quatre ans dans la NBA. Pour mettre les choses en perspectives, voici quelques joueurs qui font plus que 19.8 M$ par saison : Tim Hardaway Jr., Danilo Gallinari, Harrison Barnes, Chandler Parsons (!), Hassan Whiteside et plusieurs autres.
Bref, le jour de paye qui attend VanVleet l’automne prochain sera plus que mérité, mais ce contrat viendra-t-il des Raptors?
La table est mise pour une enchère
Évidemment, les Raptors feront tout en leur possible pour ramener VanVleet alors que le joueur de 26 ans vient de connaître une saison remarquable. La formation de Toronto devrait d’ailleurs avoir toute l’espace nécessaire sur la masse salariale, mais une question se pose : que vaut vraiment Fred VanVleet?
Selon Brian Windhorst d’ESPN, VanVleet aura un marché très semblable à Malcolm Brogdon l’été dernier, lui qui avait reçu un contrat de 85 M$ pour 4 ans de la part des Pacers. Cher payé, certes, mais tout de même raisonnable pour VanVleet qui présente des statistiques semblables à Brodgon.
Malheureusement pour Masai Ujiri et les Raptors, la cuvée de joueurs autonomes 2020 est très faible et VanVleet sera sans aucun doute le garde le plus convoité, ce qui pourrait mener à une surenchère. L’informateur Shams Charania a d’ailleurs rapporté que les Knicks, les Suns et les Pistons seraient déjà dans la course pour les services de VanVleet :
Bref, la compétition s’annonce féroce mais les Raptors partent avec une longueur d’avance étant donné le succès de l’équipe lors des deux dernières saisons. Masai Ujiri sera probablement le premier à contacter l’agent Brian Jungreis, mais Masai est assez intelligent pour ne pas surpayer en cas de surenchère. En d’autres mots, le DG des Raptors sait qu’il n’a pas la même latitude salariale que New York, Phoenix et Détroit, c’est pourquoi les partisans de Toronto doivent se préparer mentalement au cas où VanVleet devient surévalué par un marché affamé.