De passage à l’émission AlleyOop360 sur les ondes du 91.9 Sports samedi, le jeune produit québécois Olivier Rioux a décrit son parcours et son travail jusqu’à présent, en se permettant de regarder vers l’avant. L’adolescent de seulement 14 ans et déjà 7 pieds 4 pouces attire beaucoup d’attention depuis quelques mois. Grâce au support que lui offre son père, son entraîneur et ses proches, Olivier a les outils et la mentalité nécessaire afin d’atteindre le prochain niveau, mais il y a encore beaucoup de chemin à faire.
Ayant décelé le potentiel de son fils assez tôt, Jean-François Rioux s’est engagé à le guider adéquatement, dans l’objectif de lui permettre de s’améliorer, en vue de son but ultime.
« Un des termes que j’aime beaucoup c’est ‘Grind to Shine‘ (polis/travaille pour rayonner) » a dit le paternel du jeune joueur en s’adressant à mon collègue Kevin Vallée. Il explique ce qu’il veut dire par là. « C’est vraiment de toujours penser au futur, pas nécessairement au prochain tournoi de la fin-de-semaine; c’est vraiment de penser à long terme. Puis c’est cette philosophie-là que j’essaie (d’ajouter) dans les valeurs d’Olivier. »
Le gaillard de plus de 7 pieds a peut-être du pain sur la planche avant de songer à faire compétition parmi les meilleurs circuits au monde, mais il comprend toutefois ce qui est requis afin de prendre un tel bond.
« Je travaille ma coordination physique, ma course un peu et ma musculation. » a confié le joueur des Dragons du collège Saint-Jean-Vianney.
En effet, ce sont des habiletés de base que le jeune homme devra d’abord maîtriser pour tirer avantage de son corps au maximum. Après tout, il mesurait 6 pieds 10 pouces à l’âge de 12 ans; une croissance de la sorte vient avec son lot de complications physiques.
Néanmoins, Olivier possède déjà plusieurs compétences importantes sur le terrain, comme l’avait précédemment mentionné son entraîneur principal Terry Annilus au Journal Métro : il ne travaille pas malgré sa taille, mais plutôt « avec ce don ».
D’ailleurs, en période de pandémie, alors que peu d’athlètes ont accès à des centres d’entraînement, le résident d’Anjou à Montréal tente tant bien que mal de poursuivre son progrès.
« C’est sûr qu’on (les Dragons du collège Saint-Jean-Vianney) ne joue pas de match, mais avec mon coach (Terry Annilus), on s’entraîne un peu, juste pour continuer le flow. »
L’athlète de grande taille poursuit en détaillant son développement et en discutant de la pression qu’apportent les réseaux sociaux et les médias, qui lui prêtent de plus en plus d’attention.
Ayant réalisé il y a environ un an qu’il avait le potentiel de se rendre très loin dans l’univers du basket – que ce soit grâce à sa taille ou par son amour du sport – Olivier Rioux ne s’empêche pas de rêver tôt à la NBA.
« Ouais, c’est quelque chose (la NBA) à quoi je pense. […] Ça m’intéresse, ouais. »
Écoutez l’entrevue complète – ainsi qu’une anecdote d’Olivier incluant Kristaps Porzingis – en suivant le lien suivant.
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