Une rivalité qui remuera des cendres

Une rivalité qui remuera des cendres

En résumé

Une autre querelle comme celle de 2018 pourrait-elle se produire sur le terrain?

En éliminant hier soir le Jazz de l’Utah, la première tête de série dans l’Ouest, les Clippers de Los Angeles affronteront en finale de conférence les Suns de Phoenix. Ce duel ressassera une vieille chamaillerie entre deux meneurs bourrés de talent !

En effet, la vedette des Suns, Chris Paul et son pire ennemi des Clippers, Rajon Rondo, croiseront le fer en finale de conférence. Une confrontation assez percutante (c’est le cas de le dire) entre ces deux joueurs attirera l’attention de plusieurs curieux aux quatre coins de la NBA.

En 2009, Chris Paul (anciennement aux Pelicans de La Nouvelle-Orléans) et Rajon Rondo (anciennement aux Celtics de Boston) se sont irrévocablement annoncés la guerre. En entrée de jeu, Rondo avait lancé à Paul en fin de match:

« Chris, j’ai une bague, et tu n’en gagneras jamais une ! »

Rajon Rondo

Suite aux propos offensifs de Rajon, CP3 avait demandé à son adversaire de le « respecter en tant qu’homme ». Entêté, l’ancien porte-couleurs des Celtics avait répondu avec sarcasme qu’il s’agissait « d’une frustration saupoudrée de frustration ».

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Source: NBA on ESPN

Le point culminant de cette histoire remonte au 21 octobre 2018, alors que Rondo évoluait avec les Lakers de Los Angeles et que Chris Paul jouait avec les Rockets de Houston, aux côtés du grand James Harden. Après une petite altercation entre ce dernier et Brandon Ingram, Rajon se propulsa sur Paul. Quelques coups de poing se sont introduits pour que la prise de bec dégénère en bataille.

C’est pourquoi, depuis une dizaine d’années, les deux meneurs ayant fait leur place dans la NBA se lancent des flèches.

Toutefois, cette rivalité ne reverra pas le jour en lever de rideau, car CP3 a été placé mercredi dernier sur la liste de protocole de la COVID-19. Selon The Athletic, il sera indisponible pour une durée indéterminée, mais pourrait être de retour pour tenter d’amener les Suns à une première finale depuis 1993.

Nickolas Bergeron

Nickolas Bergeron

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