En pleine course pour une qualification au tournoi play-in de fin de saison, les Pelicans ont vu une tuile leur tomber sur la tête vendredi. Leur joueur étoile Zion Williamson s’est fracturé le doigt et sera absent indéfiniment.
Les Pelicans (30-37) pourraient donc devoir tenter de soutirer la dixième position dans l’Ouest aux Spurs de San Antonio (31-34) sans du tout miser sur leur ailier fort partant. Malgré la saison (encore) décevante des représentants de la Louisiane, Williamson a su tirer son épingle du jeu jusqu’à maintenant. À sa deuxième campagne seulement dans la NBA, Zion cumule en 27 points et 7,2 rebonds par match. Il est déjà l’un des tireurs les plus efficaces de la NBA (61,1 FG%).
À leur première rencontre sans Williamson, les Pelicans ont failli se payer un adversaire de taille, les 76ers de Philadelphie. La troupe de Stan Van Gundy, au moment d’écrire ces lignes vendredi soir, vient tout juste de s’incliner 109-107 face à la meilleure formation de l’Est en 2020-21. En plus d’être privés de Zion, ils devaient se débrouiller sans leur autre pointeur notable, Brandon Ingram (cheville). Le cinq partant sur lequel ils pourraient devoir compter pour faire leur place en séries n’est pas très charmant…
Les Pelicans blâment la NBA
Le vice-président exécutif des Pelicans, David Griffin, n’a pas hésité à attribuer la cause de la blessure à la tolérance de l’arbitrage et de la NBA contre Williamson. Il affirme qu’on tolère plus d’agressivité près de l’anneau pour contrer Zion que quiconque depuis Shaq au début du millénaire.
Les paroles de Griffin se transposent sur la feuille de statistique. Les adversaires de Zion savent qu’il est l’un des tireurs les plus efficaces du circuit. En revanche, il convertit moins de 70% de ses lancers francs, ce qui est l’une des pires taux parmi les joueurs établis de la ligue. Et aucun joueur autre que Giannis Antetokounmpo ne s’est davantage amené à la ligne de lancers francs que Williamson cette saison.