Malgré des passages extrêmement difficiles dans les derniers mois, la NBA pourra se dire qu’elle a terminé l’année 2020 sur une note positive. À San Antonio, Becky Hammon est devenue la toute première femme de l’histoire de la ligue à agir comme entraîneuse-chef dans le cadre d’un match de saison régulière.
Faisant partie de l’organisation des Spurs depuis plusieurs années déjà, Hammon est déjà considérée dans le milieu comme une pionnière. Elle ouvre tranquillement le chemin à d’autres femmes qui souhaitent occuper une fonction jusqu’à maintenant toujours prise par un homme.
Actuellement âgée de 43 ans et à sa septième saison comme assistante avec San Antonio, l’ancienne joueuse de la WNBA a reçu cette première opportunité lors d’une rencontre opposant les siens aux Lakers de Los Angeles, au AT&T Center. Gregg Popovich ayant été expulsé après deux fautes techniques, elle a pris le relais en fin de deuxième quart.
Déjà une figure connue de la planète basket, Hammon n’en est pas à sa première opportunité de réécrire quelques pages d’histoire dans la NBA. Elle s’était déjà vue remettre les clés des Spurs par Popovich en juillet dernier, à l’occasion d’un match hors-concours disputé dans la bulle à Orlando.
La rencontre se sera finalement soldée par la marque de 121-107 en faveur des visiteurs. LeBron James, Anthony Davis et Dennis Schroder ont tous les trois dépassé la vingtaine de points pour Los Angeles. Chez les Spurs, Dejounte Murray et DeMar DeRozan ont fait pareil.
Malgré la défaite, San Antonio (2-2) aura de quoi être fière.