Big Five : Quand LeBron, Wade et Bosh ont presque signé avec les Bulls de Chicago

Big Five : Quand LeBron

En résumé

Dans un univers parallèle, Derrick Rose obtient du renfort et une superteam change le cours de l'histoire.

Le Heat de Miami du début des années 2010 sera reconnu à jamais comme étant l’un des alignements les plus iconiques de l’histoire moderne de la NBA. Dwyane Wade avait alors pris la décision de demeurer à South Beach pour former une équipe puissante avec ses amis, LeBron James et Chris Bosh. Cependant, on se rappellera que le Heat n’était pas la seule formation qui s’intéressait de façon sérieuse au trio de vedettes. Parmi les scénarios hypothétiques qui n’ont jamais été explorés, il y en a un qui est particulièrement intéressant – la formation d’un Big Five digne du Match des Étoiles.

Alors que les trois athlètes étaient agents libres en 2010, les Bulls de Chicago ont démontré de l’intérêt envers James, Wade et Bosh.

À ce moment-là, Derrick Rose était à une saison d’exploser. Il venait de compléter sa deuxième saison dans la NBA, cumulant 21 points et 6 passes par match, et s’apprêtait à catapulter sa projection pour gagner un titre de MVP à 22 ans.

De son côté, Joakim Noah venait d’émerger et se retrouvait dorénavant dans les discussions pour une place sur l’équipe étoile – et l’équipe All-Defensive.

Le discours de vente était donc assez simple, lorsque les Bulls s’adressaient à LeBron James, Dwyane Wade et Chris Bosh : «Rejoignez les Bulls, formez un Big Five et gagnez multiples championnats».

Alors, pourquoi n’a-t-on jamais vu ces trois joueurs dans l’uniforme des Bulls?

Une question d’argent

Signer le trio était évidemment très cher. Même si les athlètes étaient prêts à sacrifier 15 millions de dollars pour jouer ensemble, ils demandaient chacun plus de 14 millions de dollars par saison pendant six ans. Le Heat a réussi à inclure les trois hommes sur sa masse salariale, mais il aurait été plus difficile pour les Bulls de le faire.

Il manquait de 16 à 18 millions de dollars à Chicago pour être en mesure de réaliser le coup de génie.

Les Bulls n’ont pas été en mesure d’échanger le contrat de Luol Deng pour créer de l’espace, compliquant ainsi la tâche.

C’est la faute de… Derrick Rose?

La brochette de vedettes a décidé de rejoindre Miami ou Chicago, après avoir entendu tous les discours des équipes intéressées. Ultimement, c’est le cap salarial qui aura été une raison derrière leur arrivée à Miami… Mais il y a aussi un motif qui implique Derrick Rose.

Le jeune point guard ne semblait pas assez enthousiaste à l’idée d’accueillir LeBron, Wade et Bosh à Chi-Town, ce qui a éloigné ceux-ci d’une entente avec l’équipe.

Il a été révélé plus tard que D-Rose avait refusé de faire partie du pitch de vente des Bulls, devant LeBron James. Il a toutefois enregistré une vidéo pour tenter de convaincre le Big Three de devenir un Big Five à Chicago.

Il était d’avis qu’il n’avait pas besoin de recruter activement un joueur afin de le convaincre.

Une pelletée de championnats

À Miami, le Heat s’est rendu en finale quatre fois pour gagner deux championnats.

À Chicago, ce club aurait pu en faire encore plus. Bien que le banc de Tom Thibodeau était moins profond que celui d’Erik Spoelstra, l’alignement partant aurait probablement été le meilleur de tous les temps.

Ainsi, il n’est pas farfelu de croire que les Bulls auraient pu compléter un three-peat, voir un four-peat.

Dans cet univers parallèle, l’héritage de LeBron James pourrait être complètement différent – quoiqu’on le blâmerait pour ne pas avoir gagné sans un club historiquement dominant.

Il s’agit de l’un des plus gros what-ifs de l’histoire de la NBA.

Kevin Vallée

Kevin Vallée a été fondateur d'AlleyOop360, animateur du podcast et de l'émission de radio, chroniqueur basket au 91,9 Sports - BPM Sports et descripteur de L'Alliance de Montréal lors de sa saison inaugurale.

Kevin Vallée

Kevin Vallée a été fondateur d'AlleyOop360, animateur du podcast et de l'émission de radio, chroniqueur basket au 91,9 Sports - BPM Sports et descripteur de L'Alliance de Montréal lors de sa saison inaugurale.

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