La classe 2020 du Temple de la Renommée du Basketball est bourrée de talent, ce n’est pas une question. Lorsqu’une cuvée est menée par des joueurs comme Kobe Bryant, Tim Duncan et Kevin Garnett, nul doute sur le fait qu’elle est prestigieuse.
Sauf qu’un important nom manque à l’appel. Tellement évident que son absence est tout simplement insensée. Ce nom, c’est celui de Chris Bosh. Celui d’un joueur qui a été partie intégrante de plus d’une équipe de championnat et pour qui être élu All-Star n’était que formalité.
11 apparitions au Match des étoiles, deux championnats avec le Heat de Miami en 2012 et en 2013 et une médaille d’or olympique en 2008, le tout en seulement 13 saisons dans la NBA.
Mais pas d’élection au Temple de la Renommée.
Des moyennes en carrière de 19.2 PTS, 8.5 REB et 2.0 AST par match avec les Raptors et le Heat, une impressionnante capacité à espacer le terrain en tant que big man et un rôle bien rempli comme troisième option chez une équipe de championnat.
Mais pas d’élection au Temple de la Renommée.
6 saisons de plus de 20 points par match, dont 3 dépassant également les 10 rebonds, 99,5% de probabilité d’intégrer le Temple selon Basketball Reference, un des sites de statistiques sportives les plus réputés, et l’éligibilité acquise cette année.
Mais ça tombe dans le 0,5% ?
Ce n’est pas seulement improbable, mais impensable. Chris Bosh mérite sa place au Temple de la Renommée. Ce n’est pas un débat, mais un fait. Et on lui a gravement manqué de respect en ne lui accordant pas ce dont il est digne d’obtenir.