Les Raptors de Toronto ont amorcé la saison avec une fiche d’une victoire et cinq défaites, loin des attentes que nous avions avant le début de la campagne. Une formation qui compte sur Kyle Lowry, Fred VanVleet, OG Anunoby et Pascal Siakam ne devrait tout simplement pas se retrouver dans cette situation difficile – et ce, peu importe qui joue au centre. Mais savez-vous, peut-être que c’est au poste de pivot que le problème réside. Si Aron Baynes était le consensus pour être le centre #1 de l’équipe tout au long de la saison, Chris Boucher commence à faire du bruit et pourrait rapidement lui voler sa chaise.
Évidemment, le Montréalais a connu des plus grosses performances. Il a notamment inscrit 24 points contre les Pelicans et signé une performance de 22 points, 10 rebonds et 7 blocs contre les Spurs lors du deuxième match de la saison. Boucher a inscrit 9 points en 21 minutes contre les Celtics, 9 points en 24 minutes contre les Knicks et 12 points en 15 minutes contre les Pelicans lors du premier match de la saison. Oublions la rencontre avec les Sixers, durant laquelle Chris a été limité à 5 minutes de jeu.
Lorsque les Raptors impliquent Chris Boucher comme étant une partie intégrante de leur tactique offensive, le vétéran livre la marchandise. Il le faisait déjà l’an passé, lorsqu’il remplaçait en raison d’une blessure.
De son côté, Aron Baynes ne connaît pas un début de saison digne d’un centre partant. Après deux performances de 11 et 13 points lors des deux premières joutes de la saison, l’Australien s’est complètement effacé. Aucun point contre les Celtics en 14 minutes, 8 points en 23 minutes contre les Pelicans, 3 points en 15 minutes contre les Knicks et 2 points en 22 minutes contre les Sixers. À travers ce début de saison, il ne réussit même pas 40% de ses tirs du terrain et 25% du périmètre.
Au-delà de ces statistiques de base, le maigre échantillon nous montre que Boucher est beaucoup plus efficace que Baynes dans toutes les facettes du jeu.
Observez la cote offensive des deux centres des Raptors, et remarquez la différence de 30 (T-R-E-N-T-E). C’est également palpable au niveau du PER, et la cote défensive de Boucher demeure meilleure (et positive).
En seulement 6 matchs, Chris Boucher domine Aron Baynes et montre qu’il peut être un partant dans la NBA. Voyons voir comment la situation évolue, et si Nick Nurse donnera enfin sa chance au Montréalais dans l’alignement partant.
Le descripteur des matchs des Raptors Mathieu Jolivet mentionnait récemment sur Twitter que les Raptors se devaient d’offrir un minimum de 24 minutes à Boucher à chaque rencontre.