Maintenant que Chris Paul a goûté aux finales de la NBA, il aura de la difficulté à s’en départir. S’étant rendu à la dernière étape des séries éliminatoires pour la toute première fois de sa carrière cette année, le vétéran de 36 ans s’est ouvertement décrit comme « accro » à la sensation de s’y retrouver.
En entrevue avec le TIME Magazine, CP3 est revenu sur le surprenant parcours des Suns lors de l’après-saison 2021. Entourant d’un noyau de jeunes tous plus prometteurs les uns que les autres, Paul a instauré une nouvelle mentalité chez son nouveau club. Le fait de s’incliner n’aura probablement qu’embrasé la volonté d’y retourner, chez lui.
« Maintenant que j’ai goûté à cette expérience, j’y suis en quelque sorte accro. »
– Chris Paul, sur la finale de la NBA
Rappelons que depuis son arrivée au sein de l’association en 2004, le meneur étoile a souvent été victime d’incidents au mauvais moment. Plusieurs fois, il se rendait en deuxième ronde ou même en finale de l’Ouest avec le vent dans les voiles, juste avant que tout s’écroule en raison d’une mauvais séquence ou bien souvent, à cause des blessures. Ça lui est principalement arrivé avec les Clippers et les Rockets, durant les années 2010.
Sachant que plusieurs opportunités en or lui ont filé des doigts pour des raisons qui dépassent son contrôle, on peut comprendre que d’enfin réussir à jouer sur la plus grande des scènes puisse générer en lui une émotion aussi forte.
Pour des joueurs qui ont son éthique de travail, sa volonté de gagner, et son habileté à mener des hommes sur le terrain, il est bien difficile de ne pas connaître du succès collectif. Après tout, ce n’est aucunement de sa faute. Chris Paul fait tout pour que ça fonctionne, quel que soit son équipe, et il est en ce sens l’un des joueurs qui méritent le plus une bague de championnat.
Malheureusement pour lui, les Suns ont dû se frotter aux Bucks de Giannis Antetokounmpo, à une étape de sa carrière où il est tout simplement dominant. Difficile de passer, dans ce temps-là.
Accro, donc. Paul a beau être accro, il devra d’abord vaincre chacune des puissances de l’Ouest pour se rendre au même stade que l’an dernier. Et lorsqu’on parle des Lakers, des Clippers, du Jazz et des Nuggets, on sait que ce ne sera pas un jeu d’enfant.