Malgré une débâcle monumentale signée Cippers de Los Angeles lors du match #7 de la série de deuxième tour les opposant aux Nuggets de Denver, les sources internes de Chris Haynes (Yahoo Sports) confirmeraient que l’entraîneur-chef de la franchise ne perdrait pas son emploi de sitôt.
Nous nous souviendrons des mots prononcés par Doc Rivers suivant la cuisante défaite de mardi soir, qui a subséquemment tout remis en question pour l’organisation des Clippers. Rivers n’a pas hésité à prendre la responsabilité pour le décevant résultat et la remontée des Nuggets, qui se retrouvaient derrière 3-1.
« Je suis l’entraîneur et je prendrai le blâme pour (la défaite). Mais nous n’avons pas répondu aux attentes, clairement, parce que si nous l’avions fait, nous serions toujours en train de jouer. »
– Doc Rivers
Ce n’est pas nouveau pour l’entraîneur qui a connu quelques hauts et plusieurs bas similaires en tant que gérant de banc. Ce n’est pas son premier rodéo, lui qui s’est mérité le titre d’Entraîneur-Chef par Excellence en l’an 2000, à la barre du Magic d’Orlando, puis un championnat en 2008 avec les Celtics de Boston.
Tout comme c’est le cas avec son effectif actuel, cette formation des Celtics regorgeait de talent, dont Kevin Garnett, Paul Pierce, Ray Allen et Rajon Rondo. Le coach a admis, cependant, que son club d’aujourd’hui se servait trop de ce talent comme une « béquille » et qu’il ne pouvait simplement pas compter sur sa chimie d’équipe lors de moments importants.
Vous pouvez lire ce que Lou Williams avait aussi à dire sur cette fameuse chimie – ou le manque de celle-ci, plutôt – ici :
Doc a certainement une part du blâme à endosser pour ce manque de cohésion chez ses hommes qui se sont carrément écroulés face à l’élimination. Toutefois, l’état-major des Clippers semblerait lui accorder sa confiance : même si son contrat chez la franchise californienne arriverait à terme suivant la saison 2020-2021, la concession voudrait le conserver, selon les sources de Chris Haynes.
De plus, Doc et les Clips auraient paraffiné (ou au moins planifié de le faire) une extension de quelques années, au printemps 2019 lorsque les Warriors ont éliminé l’équipe. Il avait justement fait part de ses intentions à ce moment.
« Je n’irai nulle part. » a-t-il dit le 19 mars 2019. « Je peux vous affirmer ceci directement et en avance : je serai ici jusqu’à ce que Steve [Ballmer] me dise ‘ Va-t’en ‘. »
– Doc Rivers
Le bateau de Clippernation risque donc d’être gouverné par Rivers pour encore quelques années et sa quête d’un championnat est loin d’avoir connu sa conclusion. Néanmoins, la nouvelle ne fera pas le bonheur de certains partisans qui souhaitaient voir Doc sur son départ.
En effet, le coach a mené un club à une défaite de match #7 à huit reprises au fil de sa carrière. C’est un nombre digne de la première place de tous les temps dans cette catégorie. Le grand Phil Jackson avait d’ailleurs fait mention de Doc dans le passé comme un entraîneur qui pouvait « choke » souvent.
Tout de même, il bénéficie d’une impressionnante brochette de talent qui sera certaine de revenir en force à la prochaine campagne pour à nouveau tenter sa chance afin de décrocher un premier Larry O’Brien pour la franchise vieille de 50 ans.
Le futur du second club de LA vient tout juste de gagner en certitude, mais compte toujours quelques points d’interrogation à son dossier, consultez-en quelques uns ICI.