À ce point-ci du mois de mai, je suis confiant d’affirmer que ce n’est qu’une question de temps avant que la NBA n’enclenche son plan de retour au jeu. Alors que les gouvernements d’État commencent à donner des autorisations aux équipes afin de tester leurs joueurs asymptomatiques, il ne reste plus qu’à trouver un terrain de jeu et à régler plusieurs questions importantes. Si l’on termine la saison régulière, Vegas serait la ville de l’Ouest et Orlando serait la ville de l’Est. Si l’on passe directement aux séries, un terrain neutre devrait être convenu. Peu importe le scénario, une chose est certaine : il n’y aura pas de partisans dans les gradins pour une seule joute d’ici à ce que le championnat soit décerné. Mais jusqu’à quand, au-delà de 2020?
La COVID-19 changera le monde du sport pour le pire. D’ici à ce qu’il y ait un vaccin, les partisans ne seront pas admis dans les amphithéâtres. Ça pourrait être disponible d’ici le début de l’année 2021, comme ça pourrait être disponible vers la fin de la prochaine saison. Personne ne sait, mais une chose est certaine : le coronavirus nuira à la ligue pendant très longtemps. Afin de maximiser ses chances de pouvoir accueillir des partisans en 2020, la NBA considère de plus en plus commencer sa prochaine saison le 25 décembre 2019.
L’impact financier qui rôde autour de la NBA est le point majeur qui a été abordé par Adam Silver dans un appel conférence avec la NBPA, vendredi soir. Si la saison devait être entièrement annulée et que la prochaine campagne était disputée sans amateurs, il y aurait des décisions très importantes à prendre d’un point de vue monétaire. Les joueurs devraient fort probablement accepter d’abandonner une partie de leur salaire afin d’aider le circuit à survivre.
Une question intéressante a également été abordée lors de cet appel : que se passera-t-il si un joueur teste positif à la COVID-19 durant les prochaines séries, si elles ont lieu?
Adam Silver estime que les séries poursuivront sans ce joueur, qui sera placé en quarantaine pour 14 jours. En étant en mesure de tester ses joueurs avant chaque rencontre, on pourrait s’assurer qu’il n’y a pas de contamination possible avant que le terrain ne soit partagé.
Nous sommes encore loin d’un retour, mais les choses avancent. Il faut évaluer le niveau de risque et établir un plan solide… Mais ce n’est pas le temps qui manque. La ligue a jusqu’à l’automne prochain, si elle veut absolument compléter sa saison. Il devrait y avoir des séries, mais impossible de savoir quand.