L’ancien exécutif des Cavaliers, présentement aux commandes de l’organisation des Pelicans, s’est adressé aux médias vendredi pour éclaircir et préciser la signification de certains commentaires qu’il avait fait entendre dans le cadre d’une balado-diffusion enregistrée avec Adrian Wojnarowski.
« L’article ne vous donne pas le contexte dans lequel je m’exprimais à cet instant. » a-t-il dit sur la plateforme de l’émission The Jump, concernant un article propagé par Sports Illustrated.
L’article en question indiquait que Griffin avait mentionné que Lebron James n’était « plus le même animal » depuis sa conquête du trophée Larry O’Brien en 2016. Les médias faisaient aussi entendre que la relation entre les deux hommes n’était plus aussi amicale qu’auparavant, ce que le vice-président des Pels s’est assuré de corriger aussi.
« Le problème n’était pas avec l’homme lui-même, c’était avec tout ce qui accompagne une équipe menée par Lebron James. Ça n’avait rien à voir avec le fait d’être misérable avec Lebron. » a-t-il expliqué.
« Notre relation est très positive. »
David Griffin a rassuré plusieurs des supporters de Lebron James qui critiquaient l’exécutif depuis quelques jours sur les réseaux sociaux, en clarifiant ses propres citations.
« Ma croyance à l’époque (en 2016) était que c’était impossible que quiconque né à Akron en Ohio, délivrant un championnat à la ville de Cleveland pour la première fois depuis 52 ans, soit capable de rester le même être humain après. » affirme David Griffin.
« C’est impossible […] et j’avais peur que (James) perdrait son désir animal de gagner. Ce que nous avons ensuite observé, c’est qu’il s’est rendu à de multiples Finales depuis, ma peur n’était donc pas fondée. »
Plusieurs affirmations avaient donc été mal interprétées par les médias sportifs qui recherchaient un sujet croustillant pendant la courte période muette de la NBA. Le directeur a su gérer la situation de façon calme et professionnelle mais a tout de même froissé le King qui avouait être « choqué » des déclarations initiales. Les déclaration ont alimenté un feu chez James qui l’a poussé à s’adresser au monde via son compte twitter.
« Trop c’est trop. »
Woj est connu comme étant l’un des journalistes les plus impliqués dans la NBA, dévoilant souvent les gros scoops en premier. Son influence est si répandue, qu’un simple commentaire sur les ondes de son podcast peuvent causer autant de brouhaha. Peut-être que ses invités feront plus attention à leurs dires, lorsqu’ils auront l’occasion de s’entretenir avec lui.