James Harden : Quantité plutôt que qualité

James Harden : Quantité plutôt que qualité

En résumé

Après deux semaines de jeu dans la NBA, un topo plus clair peut commencer à être fait des joueurs de la ligue ainsi que du succès de leurs équipes. L’une des franchises qui a bien amorcé le calendrier régulier est celle qui réside à Houston. À la tête du club se retrouvent évidemment James Harden ... Lire plus

Après deux semaines de jeu dans la NBA, un topo plus clair peut commencer à être fait des joueurs de la ligue ainsi que du succès de leurs équipes. L’une des franchises qui a bien amorcé le calendrier régulier est celle qui réside à Houston. À la tête du club se retrouvent évidemment James Harden et Russell Westbrook qui sont toujours en phase d’apprentissage concernant le fonctionnement de ce duo étoilé.

Alors que Westbrook semble bien s’être acclimaté, Harden éprouve toujours beaucoup de difficulté au niveau de l’efficacité.

Voici ses statistiques moyennes après 5 joutes : 36.6 PTS, 8.6 AST, 4.4 REB, 36.5 FG%, 20 3PT%.

Même si la combinaison Brodie/Beard a déjà l’allure d’un des meilleurs binômes du circuit, l’offensive ultra rapide des Rockets semble être une recette gagnante, mais peut-être pas à long terme. Le système de Mike D’Antoni « 6 secondes ou moins » utilisé par sa troupe nous rappelle le style de jeu associé aux Suns de Steve Nash il y a plus d’une décennie.

Quoique parfait pour la collecte de points, ce schéma offensif n’a pas réussi à dénicher de championnat, jusqu’à ce jour. Il prône une offensive rapide passant par le biais d’un guard polyvalent en amoindrissant cependant l’effort défensif. Cette offensive typique de D’Antoni vise donc à marquer un nombre inhabituellement élevé de paniers qui se traduisent en victoires multiples. En séries éliminatoires par contre, la défensive est importante.

Ce système unidirectionnel est aussi celui qui a permis à Harden l’an dernier de récolter plus de 36 points par match sur un nombre de tirs moyens excessivement élevé. Dans le cas du Beard présentement, le pourcentage de réussite est donc grandement affecté. Le shooting guard de renommée a l’habitude d’avoir le luxe de pouvoir lancer le ballon à sa guise, quand il le veut et d’où il le veut. Avec Russell Westbrook à ses côtés, Harden se doit d’être plus sélectif dans son choix de tirs afin d’assurer une bonne efficacité.

N’ayant peut-être pas compris cette nuance, l’arrière tente plus de 25 tirs par match depuis le début de la saison. C’est une augmentation de presque 10 tirs par rencontre comparativement à sa moyenne de carrière.

Il sera donc important que le guard choisisse la qualité plutôt que la quantité, quitte à sacrifier ses statistiques personnelles. Même si sa production de points est incroyable – notamment aussi grâce à son habileté légendaire d’aller chercher de hauts totaux au lancer franc – le succès de sa formation ne pourra pas être soutenu s’il conserve un pourcentage de réussite en deçà des 40%.

Il ne reste maintenant qu’à voir si un ajustement sera fait de son côté, de celle de son acolyte de backcourt ou peut-être de l’entraîneur-chef.

1 – Un dunk u=incroyable dans le concours de la 3×3 FIBA:

https://twitter.com/Ballislife/status/1191071185964011525

2 – Ingram n’a heureusement pas subi de commotion:

Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

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