Les Finales de la NBA, en 2006, avaient une saveur bien similaire à celles d’aujourd’hui, en 2020. D’un côté, la grande menace, menée par une superstar de l’Ouest – Dirk Nowitzki en 2006 et LeBron James aujourd’hui – face à un club de Miami mené par un guard en mission – en l’occurence Dwyane Wade, aujourd’hui imité par Jimmy Butler. L’ancien numéro 3 du Heat, méritant alors le surnom de Flash, a surpris les Mavs avec des statistiques prodigieuses tout au long de la série, avant de se mériter le titre de Finals MVP aux dépens du grand Shaquille O’Neal. Le plus impressionnant : il faisait tout ça dans le cadre de seulement sa troisième saison dans la NBA.
Savourez ici les faits saillants de D Wade en route vers son premier de trois championnats :
Un tourniquet et un dunk à la fois, Wade a fait savoir aux Mavericks de Dallas, ainsi qu’à la planète entière, de quel bois il se chauffait. C’est lors de cette série ultime qu’il a bourgeonné en réelle super-vedette. Suite à cette conquête du Larry O’Brien, le Flash était né.
Pour illustrer l’apport de Wade au fil de ces combats face à Dallas, non seulement en image mais aussi en chiffres, voici ses moyennes récoltées, par match, au courant de la Finale de 2006.
- 34.7 Points
- 7.8 Rebonds
- 3.8 Passes Décisives
- 2.7 Interceptions
- 1 Contre
- 46% d’efficacité du terrain
La série ayant connu sa conclusion en six rencontres, par la fine marge de trois points, a vu Dwyane être le meilleur marqueur sur le terrain à seulement 24 ans, pour quatre des six parties. Ses meilleurs apports de paniers incluent des performances de 43 points, 42 points et puis 36 points, à deux reprises.
Même Dirk Nowitzki qui a récolté 26 points de moyenne par match n’arrivait pas à rivaliser avec le numéro 3 de la franchise floridienne. L’année suivante, Dirk fût nommé MVP de la ligue. Ça témoigne des prouesses du jeune D Wade qui en était alors qu’à sa troisième campagne dans un uniforme des pros.
Aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs shooting guards de tous les temps, D Wade bénéficiait peut-être de l’aide de Shaq dans sa quête vers le trophée Larry O’Brien, mais il faut considérer que le Big Diesel était alors âgé de 34 ans et ne publiait qu’une moyenne de 13.7 PTS et 10 REB par soir en Finale, cette année-là. La jeune étoile montante du Heat était donc bel et bien l’arme principale de Miami.
Pour sa part, Butler imite du mieux qu’il le peut son ancien coéquipier en tentant lui aussi de mener cette version du Heat vers la Terre promise, même sans Goran Dragic, grâce à sa volonté et son leadership. Jimmy Buckets affiche maintenant ses meilleures statistiques de sa carrière, lorsque ça compte le plus.
Jimmy récolte en moyenne 29 PTS, 8.6 REB et 10.2 AST par match avec une efficacité de tir d’environ 55%, pour ses cinq premières apparitions en Finale de la NBA. Il en a aussi profité pour épater la galerie avec un triple-double de 40 points, puis un autre de 35 points, pour chaque fois donner la victoire aux siens.
Tout comme Dwyane Wade l’était, Butler est un joueur avec du cran, acharné et plein d’énergie, qui incarne tout ce que l’organisation du Heat représente. Reste maintenant à voir si, comme son prédécesseur, Jimmy parviendra à soulever les grands honneurs.