«Je veux mon maudit respect», clame LeBron James

«Je veux mon maudit respect»

En résumé

Qu'est-ce que les critiques ont à dire, cette fois-ci?

En remportant son quatrième championnat en carrière dimanche soir, LeBron James a franchement solidifié sa candidature dans l’éternel débat du G.O.A.T. C’est avec une émotion sentie qu’il a d’abord félicité l’entièreté de l’organisation pour ensuite réclamer son respect à ceux qui refusent toujours de lui en accorder.

Dans ce qui peut aisément être qualifié de mic-drop moment, LeBron s’est adressé à l’entièreté de la communauté basketball lors de son entrevue d’après-match.

« Nous voulons notre respect. Rob [Pelinka] veut son respect. Coach Vogel veut son respect. L’organisation veut son respect. La Lakers Nation veut son respect. Et je veux mon maudit respect moi aussi. »

– LeBron James

Ceux qui se sont mis dans la tête qu’ils détestent King James ne changeront pas d’avis du jour au lendemain. Ça peut paraître lourd, mais ce n’est même pas un championnat qui peut raisonner une telle personne. Lorsqu’il demande son respect, il le demande à ceux qui se sont donné pour manda de le rabaisser dès qu’ils en ont l’occasion.

Sauf que ces gens changent de discours en cours de route. Il y a un an, alors que la saison s’amorçait, on disait qu’il était fini. Le mot-clic #washedking était en tendance sur Twitter, lui qui avait failli à apporter les Lakers en séries éliminatoires à sa première année avec la franchise.

Lorsqu’il a terminé au premier rang de sa conférence, on sortait toutes sortes d’excuses pour le décréditer. « Ce n’est pas une saison complète », disait-on. « Ce sera un championnat facile, il a eu du repos », avançait-on en mars dernier.

Au début des séries dans la bulle, on disait que les Blazers pouvaient causer la surprise et renverser les Lakers. Ils ont été éliminés en cinq matchs. Au deuxième tour, le small ball de Mike D’Antoni était supposé donner de la misère aux hommes de Frank Vogel. Ça a pris cinq parties. En finale de conférence, on disait que les Nuggets reviendraient d’un déficit de 3-1 pour une troisième fois consécutive. Bye-bye en cinq.

Puis, en finale, on avançait que le Heat et son alignement d’underdogs ultime aurait raison de LeBron et des Lakers. Victoire en six rencontres. Et maintenant que le championnat est remporté, ces mêmes personnes viennent dire que c’était le plus facile que Bron ait jamais gagné.

Tout d’un coup, les Blazers n’étaient que de la petite bière, les Rockets n’étaient pas de taille, les Nuggets étaient trop fatigués et le Heat n’avait aucune chance. Ce qu’on doit en retenir, c’est que peu importe ce que se produit, ceux qui se dévouent à nier une grandeur qu’on n’est pas si prêt de revoir tourneront toujours le narratif à leur avantage – dénichant des petites twists pour se donner raison.

Il est temps d’arrêter ça. Il est temps de lui donner son respect. Appreciate greatness.

Des citations à en faire tomber le micro, LeBron en a toujours sorti une en recevant son MVP des Finales. Et il y a fort à parier que celle qu’il a servi au public NBA dimanche ne sera pas la dernière de sa carrière.

– On envoie une flèche aux Clippers :

– Les Lakers vont répéter l’an prochain, selon Magic Johnson :

– Un résumé officiel de la saison :

William Thériault

Journaliste pigiste pour La Presse, William s'implique pour AlleyOop360 depuis sa création, en mai 2019. Il anime l'émission homonyme à BPM Sports et travaille également au FM 107.7 Estrie à Sherbrooke. Le basketball, c'est son amour de jeunesse.

William Thériault

Journaliste pigiste pour La Presse, William s'implique pour AlleyOop360 depuis sa création, en mai 2019. Il anime l'émission homonyme à BPM Sports et travaille également au FM 107.7 Estrie à Sherbrooke. Le basketball, c'est son amour de jeunesse.

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